Sunday 5 January 2014

Nouvel An 2014

Une année de plus, un 31 décembre, un premier janvier un séjour d'une petite semaine avec nos amis pour joindre les plaisirs de visiter une région ensemble aux plaisir gastronomiques.

Cette fois-ci, c'était Roses à Girona au premier tiers de la Costa Brava.
Les gais lurons sont : Andrea et Joël (AJ), Patricia et François (PF), Chantal et Marc (CM), Josette et Jean-Claude (JJC), Evelyne et Antonio (moi) (EA).

Samedi 28 décembre
AJ et EA sommes partis en voiture, de Belgique, à deux heures du matin.
CM et JJC sont partis le même jour mais quelques heures plus tard depuis Charleroi pour atterrir à Barcelone
PF sont partis un jour plus tôt aussi en voiture.

AJ et EA logeons dans l'appartement de PF et CM et JJC ont loué l'appartement d'à côté.

L'organisation, sans être très compliquée demande tout de même un peu de coordination afin d'éviter le lancement d'actions inutiles ou en double et/ou de ne pas entamer d'autres, nécessaires.
Les couples volants, "volent" léger car nous avons pris en charge leurs bagages de "soute"
Pour la facilité aussi, nous n'avons pris qu'une seule voiture, en l'occurrence celle de AJ car de plus la notre est encore en réparation depuis l'accident du 30.11.2013.
Nous nous sommes relayés à la conduite Andrea, Joël et moi-même. Environ 400 kms chacun.
Mis à part PF qui sont arrivés un peu avant, l'arrivée des autres couples, à Roses, s'est faite presque de manière synchronisée, vers 16h30

Après l'installation dans nos appartements respectifs. Nous sommes partis faire les premières courses pour la "communauté"

Pour la facilité de la gestion je me suis proposé de gérer les cordons du tronc commun virtuel.
Je dis virtuel car au lieu de demander régulièrement aux membres de mettre la main à la bourse pour alimenter le porte-monnaie commun; ce qui à la fin peut être agaçant, je prends note des dépenses payées par chacun qui ensuite je repartis en fonction du groupe destinataire et qui déterminent qui est créditeur et qui est débiteur du tronc.
J'ai fait trois groupes : AJ et EA dont certaines dépenses liées à la voiture (péage, essence, etc.) ne concernent que nous; le groupe AJ, EA, CM, JJC pour tout ce qui concerne nous huit. et puis le groupe au total pour tout ce qui concerne l'ensemble.
Le tout est géré bien évidemment par un simple tableau Excel et quelques formules conditionnelles.

Lors des premières courses, il s'est très vite avéré qu'il n'était pas pratique d'y aller à dix. Néanmoins c'est une première prise de contact agréable. On a opté le plus souvent pour des produits locaux.

De toutes manières pour le premier soir nous avons décidé d'aller souper au restaurant afin de ne pas commencer à cuisiner et nettoyer après la journée de voyage.

Etant arrivés les premiers et connaissant mieux que nous le coin, PF s'étaient occupé de le réserver.

Le restaurant Las Palmeras qui à première vue semblait n'être qu'un snack de plage, s'est avéré avoir non seulement un choix assez diversifié de mets mais en plus d'une qualité remarquables allant du plateau de fruits de mer à la pizza, en passant par la "grillade mixte de poissons", "le suquet de peix", le magret de canard et j'en passe ...

Certainement, si vous venez à Roses, ne manquez pas d'y prévoir un repas, et je vous assure que je n'ai aucune commission ni quoi que ce soit et c'est même fort probable que je n'y retourne pas étant donné que mon point de chute est plutôt Palamós, mais quand un travail mérite d'être porté à l'honneur il faut le faire.

Dimanche 29 décembre
Le programme de ce jour était de visiter Roses et ses environs.

Nous avons démarré la journée par une petite promenade d'environ quatre kilomètres, histoire de repérer les lieux mais aussi d'acheter du pain frais pour le petit déjeuner.

Après le petit déjeuner où j'ai fait découvrir à certains de mes commensaux les délices du pain frotté à la tomate, pas n'importe quelle tomate, mais la tomate de "penjar", spéciale pour le frottage sur le pain avec de l'huile d'olive un peu de sel et l'une ou l'autre charcuterie du coin.


Roses un dimanche matin d'hiver, n'étant pas trop animé nous avons opté pour aller un peu vers l'intérieur et entamer quelques uns des points mis au catalogue.

Le soleil est de la partie.
Nous mettons le cap donc, vers le monastère de Sant Pere de Rodes où sans y entrer, nous avons parcouru les alentours nous offrant des vues imprenables sur le paysage de la Plaine de l'Alt Empordà, la descente vers la mer, Port de la Selva, Port Lligat, etc et même au loin quelques points remarquables du Baix Empordà tels que le château de Sante Catherine de Torroella de Montgri et les majestueux Pyrénées enneigés du côté du Canigou.
Nos sommes montés à l'ancien site de Sant Salvador qui nous offrait aussi une vision directe sur le golfe de Roses.

Afin de récompenser nos efforts en grimpette nous nous sommes retrouvés attablés à Peralada pour déguster quelques verres de cava local à un prix plus que raisonnable.

Sur le chemin de retour, nous nous sommes arrêtés à Castelló d'Empuries pour visiter le village.

J'ai téléphoné au restaurant El Roura Blanch, afin de voir si nous pouvions réaliser le point "Petit déjeuner à Monells". Comme je le craignais, il allait être fermé jusqu'à jeudi. Donc pas ce point pour le moment. Reste à voir si on peut l'intercaler et/ou l'jouter au programme d'un autre jour.

En fin de journée nous avons été jusqu'au bout de la jetée pour admirer entre autres un beau coucher de soleil.



Lundi 30 décembre
La journée ne démarrant pas par le petit déjeuner à Monells, nous l'avons pris à l'appartement.


Le programme d'aujourd'hui nous mène à Peratallada, Calella, et ses environs avec un passage par Palafrugell afin de nous arrêter au supermarché du vin "Grau".

Nous partons à deux voitures donc.
Le soleil étant devenu notre allié il est à nouveau avec nous, nous réchauffant de ses rayons magnifiques en cette fin de décembre.
Peratallada s'est avéré un choix plus que correct pour démarrer les villages médiévaux catalans.

Après Peratallada nous nous dirigeons vers Calella où nous entamons "el camí de Ronda" qui passant par la Platja del Canadell nous emmène au village marin des arcades d'une blancheur immaculée.
Notre idée était de nous désaltérer, malheureusement l'heure tardive pour un apéritif ne pardonne pas et toutes les tables étaient prises pour le service du déjeuner.
Assoiffés et un peu déçus, nous entamons un repli, après conciliabule, vers Palamós, où à priori devrait y avoir plus de choix mais aussi, parce que nous pourrons profiter pour aller à la poissonnerie du port faire les emplettes de poisson frais pour ce soir et éventuellement pour le réveillon.
Nous décidons donc de laisser tomber Llafranc et le Far de Sant Sebastià.

Arrivés à Palamós, nous nous garons près du port et nous attablons au Castellet, pour nous rafraichir.

La poissonnerie n'ouvrant qu'à seize heures trente, d'aucuns profitent pour faire un tour par ci, par là d'autres vont faire quelques courses; Joël et moi, restons fidèles au poste pour être sûrs de ne pas rater des affaires.
Nous achetons des gambas, des huitres, des homards, des coques (Vieiras), et je ne sais plus quoi. Malheureusement il semblerait que ce ne soit pas la saison de "sonsos" donc nous ne pourrons pas les faire gouter à nos amis.

Nous nous mettons en route pour chez Grau. Là nous achetons du vin pour la communauté mais profitons aussi de faire nos emplettes privées. Nous sommes ainsi sortis avec quelques 23 caisses de cava, une quinzaine de caisses de vin, et d'autres bouteilles en vrac donc trois de rhum "Diplomatico"

Etant donné qu'il commence à se faire tard et que nous devons faire encore des courses, nous décidons de les faire dans un supermarché de Palafrugell plutôt que de retourner à Roses et risquer d'arriver trop tard.
Nous arrivons à nos pénates passées vingt heures mais heureux de savoir que nos courses pour le nouvel an sont presque terminées.
Souper : Gambas et Vieiras à la plancha.

Mardi 31 décembre
Journée plus ou moins libre pour le groupe, ponctuée de quelques courses. Le point principal étant la préparation du réveillon.
Tout le monde, ou presque, s'est mis à l'ouvrage. Le plus dur étant d'éliminer les homards vivants. Je ne dirais pas que le vin coule à flots, mais tout de même en quantité suffisante pour nous faire perdre les scrupules et achever la sale besogne.

Le souper étant en bonne route nous partons tous nous changer et nous préparer pour la soirée. Nous revenons un peu plus tard pour lancer les hostilités avec le cava, les vins, et moult d'autres bonnes choses.


Les huîtres ont eu l'honneur d'ouvrir le chemin de nos papilles gustatives suivies d'un foie-gras poêlé sur lit de pomme cuite toastée et arrosée d'un coulis de porto à la pâte de coing. La suite se fait par un demi homard refroidi puis un autre demi homard chaud ayant baignée dans ses légumes.






Après les raisins de la bonne chance de minuit, nous avons entamé le dessert, des gâteaux de Can Joan (Palamós) et fini par un crémat suivi d'un pousse Diplomatico (Rhum Vénézuélien, d'une certaine renommée).

Peu à peu selon la fatigue les uns et les autres ont commencé à retourner vers leurs retranchements. Joël et moi avons joué au billard jusqu'à quatre heures et puis sommes partis aussi nous coucher.

Mercredi 1er Janvier
La journée s'est levée plus que radieuse. Nous émergeons peu à peu de notre état comateux, les "excès" de la veille, surtout concernant les breuvages, se font sentir.

Installés sur la terrasse des appartements nous paressons amorphes sous la tiédeur chauffante des rayons solaires. Il parait même que d'aucuns, dont probablement moi, avons participé au concert viennois de Nouvel An en poussant quelques ronronnements.

Il était prévu d'aller faire une promenade un peu plus soutenue qu'une simple sortie touristique, afin d'éliminer quelques calories, mais on est si bien sur la terrasse ….


Finalement nous prenons notre courage à deux mains et partons vers le point de départ d'un circuit le long de la côte qui en suivant les "chemins de ronde" GR, devrait nous permettre de nous éclater.
Partis à deux voitures, nous sommes parvenus à démarrer la marche à pied vers une heure de l'après-midi.
Nous avons vite enlevé nos blousons et engins pour nous protéger du froid étant donné la température ambiante qui doit voisiner les quinze degrés.



Nous n'avons pas de circuit fixe et nous nous disons que nous marcherons environ deux heures et demie et puis rebrousserons le chemin. Celui-ci, bien qu'agréable, par moments se montre quelque peu escarpé surtout dû au fait que nous ne sommes pas complètement équipés pour un terrain pareil.


Au but de deux heures et demie nous décidons, au lieu de rebrousser le chemin, de rejoindre la route qui devrait être à quelques mètres au dessus de nous et retourner ainsi nos voitures.
La route sinueuse tout en étant asphaltée s'avère assez raide nous menant jusqu'au sommet de la colline. D'en haut, nous voyons Roses et n'avons plus qu'à descendre, de l'autre coté, par une piste non asphaltée; jusqu'au niveau de la mer.

En tout et pour tout nous avons marché un peu moins de cinq heures.


Forts de notre entrain, nous avons enchainé par une partie de pétanque. Je dis partie pour dire quelque chose, c'était plutôt une joute verbale pour voir qui était capable d'enchaîner le plus de commentaires absurdes. Les boules de pétanque, n'étaient que le liant de la sauce.

Nous avons fini attablés au restaurant Las Palmeras pour deux sangrias nous désaltérant de  nos efforts.


Jeudi 2 janvier
Le programme étant ouvert, nous avons choisi de visiter Pals, Monells et faire quelques emplettes à La Bisbal.




Le parcours de Pals s'est fait encore une fois sous un soleil étonnamment radieux.
Pour les photos, c'était un peu difficile étant donné que le village est en pleine représentation nocturne des "pessebres vivents" Ce qui fait qu'il y a plein de décorations par-ci, par-là qui tout en n'étant pas dérangeantes, altèrent la vision originale des rues du village.
Les heures d'ouverture espagnoles nous obligent à nous adapter pour les emplettes.


Comme la plupart des magasins sont fermés, nous passons directement à Monells dont le tour est fait, malgré tout assez vite.

Arrivés à La Bisbal, nous nous arrêtons à l'Aigüeta pour entrer dans quelques boutiques typiques de céramique. Ne comptant rien acheter, je suis sorti quand-même avec une demi douzaine de bols pour le petit déjeuner.

J'avais l'intention d'acheter quelques Bisbalencs, gâteaux typiques de mon village. Malheureusement les magasins semblent être en congé. A Can Sans, rien n'est écrit, mais les étalages sont vides. A Can Font il y a un écriteau indiquant qu'ils sont fermés aujourd'hui. Il y a un autre magasin sur la place mais je préfère ne pas risquer de "déménager" le groupe pour rien.
Tant pis !
Nous avons bu un verre à l'Escut et puis sommes rentrés à Roses.

Vendredi 3 janvier.
Le matin était libre et chacun faisait ce qu'il lui plaisait. Nous nous sommes donnés rendez-vous à deux heures de l'après-midi à Cadaqués.

Evelyne et moi avons accompagné Andrea et Joël qui avaient quelques appartements à visiter. Cela nous permettait outre de les aider en cas de problème linguistique, de nous faire une idée de la situation du marché immobilier. Surtout du rapport prix situation géographique.

Arrivés à Cadaqués, sachant que probablement le reste de l'équipée n'était pas encore arrivée, nous avons commencé la visité avec l'intention de les attendre sur une terrasse en bord de mer.
Ils nous ont rejoint. Avons rebroussé le chemin par les ruelles typiques de la ville et repris le chemin de retour à l'appartement où nous avons fini par une partie de pétanque jusqu'à ce que le manque de visibilité nous oblige à arrêter.

Comme demain c'est la journée du retour, nous avons opté pour un souper au restaurant ce qui nous permet de commencer le rangement dans les appartements et nous évite de devoir cuisiner, salir, et relaver à nouveau des casseroles.
Pour le souper, cette fois-ci je me suis pris un "suquet de peix"

Les comptes vont bon train mais la répartition est juste et ne semble pas être trop onéreuse eu égard aux mets et liquides ingurgités.
En ce moment, pour les couples en voiture l'addition s'élève à quelque 626€ (313 par personne); pour les couples en avion(*) c'est 415€ (208/ personne), pour PF la somme s'élève à 388€ (194/ personne)

Il ne restera plus qu'à ajouter le petit déjeuner de demain et les péages et essence de la route.

Avant de me coucher j'ai déjà fait mes bagages. Il ne me restera plus qu'à ranger les affaires de toilette et le pyjama.

(*) bien évidemment je n'ai pas inclus ni le vol, ni la location de l'appartement, ni la location de la voiture. Ces frais sont intervenus dans leur sous-groupe avant même que nous décidions de quelle manière nous allions faire les comptes.

Samedi 4 janvier
Je me suis levé vers six heures du matin. En attendant que les autres émergent j'ai continué à taper le résumé de notre séjour.
Vers huit heures et demie, nous avons commencé à plier et ranger complément les affaires de sorte à pouvoir descendre les bagages à neuf heures.

Tout le monde a bien respecté le timing ce qui fait que nous sommes arrivés à la pâtisserie à l'heure prévue.
On a pris congé pour ainsi dire des saveurs catalanes. Je me suis pris une ficelle au jambon du pays et une autre au fromage. Cela va de soi toutes les deux frottées avec de la tomate et de l'huile. Ensuite une sorte de couque au chocolat, le tout accompagné d'un succulent "chocolata desfeta" (chocolat chaud)
PF n'étaient pas venus au petit déjeuner car il voulaient avancer avec le rangement et nettoyage de l'appartement. L'équipe volante a rendu les clés de l'appartement à l'agence.
Nous avons donc pris congé de Chantal, Josette, Marc et Jean-Claude. On se reverra sous peu pour un débriefing du séjour; une excuse comme une autre pour boire un petit verre ensemble.

Nous sommes retournés à l'appartement pour prendre congé aussi de François et Patricia qui restent encore un jour ou deux.
On s'est mis en route vers onze heures trente, quoique avant de prendre réellement le chemin du retour nous voulons passer par un supermarché. Je dois en effet acheter des biscuits (Maria Dorada) et du chocolat en poudre (Colacao) pour ma fille. On a profité pour mettre de l'essence et acheter aussi de quoi grignoter pendant le trajet.

Le chemin du retour n'a pas présenté d'autres problèmes qu'un peu de pluie et un bouchon à Lyon. Nous sommes arrivés à destination vers une heure du matin.