Sunday 7 December 2014

Tchaikovsky à Mons


Cela faisait quelque temps qu'Alba m'avait parlé de si cela nous intéresserait d'aller voir deux ballets qui allaient avoir lieu à la salle de concerts de Mons.

Il s'agissait des "Casse-noisette" et "Le Lac des Cygnes" de Tchaikovsky.

Bien que ayant déjà entendu à plusieurs reprises des fragments par ci par la des deux pièces. Bien que connaissant la trame, bien que cela risquait d'être une overdose de ballet (deux le même jour) on s'est dit que cela serait chouette de passer une journée en famille, hors maison rien qu'à nous trois (Rodrigo étant malheureusement absent).

Chose proposée, chose faite. J'ai réservé nos billets pour la date indiquée.

Dimanche 7 décembre 2014, Mons. Jour pluvieux.
Le spectacle commence à 14h. Le premier ballet le "Casse-noisette".

Nous quittons notre maison vers midi et demi avec l'idée qu'il faudra environ une quarantaine de minutes pour arriver à Mons, et une dizaine pour trouver une place à se garer. Encore dix minutes pour aller à la salle et retirer nos billets et puis voir si nous avons le temps de nous désaltérer ou filer directement à nos places.

Mon calcul était bon. Nous voilà avec nos billets en main et à peu près une quarantaine de minutes devant nous, que nous mettons à profit pour aller boire un verre au "Le Saint-Germain". Alba et Evelyne prennent un chocolat chaud, pour ma part je suis plus attiré par un Irish Coffee.

Nous prenons nos places, assez bien situées, troisième rangée au parterre. Le spectacle commence.
Malgré quelques petits passages par un état somnolent. J'ai apprécié énormément tout : le spectacle proprement dite, la décoration, les danses, les costumes, la technique des danseurs.
Si j'étais un expert en la matière j'aurais peut-être pu déceler l'une ou l'autre faille mais n'étant qu'un néophyte et aimant la musique tout m'a semblé impeccable.

Le "Casse-noisette" fini. nous nous sommes dits qu'il valait mieux profiter de la proximité du Saint-Germain, plutôt que perdre du temps a chercher un autre endroit.
Donc nous y sommes retournés.

Avec un peu de retard, vers 18h20 commençait le Lac des Cygnes. Ici point de somnolence. J'ai été subjugué depuis les premières notes par la représentation. Je n'ai perdu pas une seule brindille du spectacle.

A la sortie, en route vers chez nous, mes pensées me portaient à décider qu'il fallait que j'explore un peu plus mes archives musicales et que j'essaie d'écouter d'autres morceaux que ceux qui j'écoute régulière et répétitivement.  Je n'ai pas à me plaindre. De mon catalogue de quelques 16.000 morceaux, environ 1500 c'est du classique. D'après le temps d'écoute j'en ai pour un peu plus de cinq jours ininterrompus. et un peu de tout : clarinette, flûte, piano, violon, violoncelle, etc.
Reste à choisir parmi les compositeurs.

J'ai du pain sur la planche et du bon temps d'écoute.






Thursday 5 June 2014

Journal d'une operation.

Jour de l'opération - moins quelques mois

Depuis la mi-février, je sentais une douleur à l'intérieur du genoux gauche. Plus ou moins latente en marchant normalement, un peu plus forte en montant, presque insupportable en descendant, surtout des marches. Après avoir été assis un moment, en reprenant la marche elle était assez forte et diminuait un peu à la suite de l'échauffement du muscle.

Ne me souvenant pas d'être tombé, je me suis dit que j'avais du faire un faux mouvement et que c'était une sorte de tendinite ou problème musculaire temporaire.
J'ai attendu comme cela à peu près un mois et demi. Ce n'était pas normal. J'ai décidé donc d'aller voir un spécialiste : un orthopédiste.

Rendez-vous pris, lors de l'examen il m'indique que selon les symptômes cela avait tout l'air d'un déchirement du ménisque intérieur. Il m'envoie faire un(e) IRM du genoux. Le résultat de l'examen confirme son analyse. Une opération est donc planifiée pour le 4 juin.
Il m'aurait opéré plus tôt, mais j'avais des engagements m'empêchant une telle incapacité.

Les jours approchent. Je ne suis pas inquiet. Je me dis seulement que j'espère, une fois les séquelles de l'opération passées, pouvoir remarcher à nouveau comme d'habitude et pouvoir reprendre la randonnée qui m'est si chère, tant au plaisir de la nature qu'au maintien de la forme physique.


Jour de l'opération - moins quelques jours

Les documents nécessaires à l'opération ont été remplis, les entretiens préliminaires faits. tout semble être, en tout cas du point de vue administratif en ordre. Malgré que je n'ai pas reçu le devis demandé, le régime commun d'assurance maladie qui me couvre à bien établi ma prise en charge pour l'hôpital.


Jour de l'opération - moins un jour
Que prendre pour l'hôpital ?

Comme toute situation ou action qui se présente, mieux vaut un moment de réflexion que de se lancer dans la mêlée tête baissée, pour réaliser plus tard qu'on a oublié ceci ou cela. Certes on peut toujours oublier un détail, par distraction, par méconnaissance, … mais au moins si on y a réfléchi on se sent; je me sens moins responsable du contretemps.
Donc, quoi prendre avec ? S'agissant d'un "one Day clinic" je ne dois me concentrer que sur quoi prendre surtout pour me distraire pendant que je serai dans la chambre.

N'étant pas habitué aux cliniques, en tant que patient, je ne suis pas du tout au courant de comment cela fonctionne. Côté sécurité, va et vient dans les chambres, etc. J'aborde donc la situation d'un point de vie tout à fait néophyte.

Je n'ose pas prendre mon iPhone ou autre appareil du genre, de peur qu'ils s'égarent. J'ai donc récupéré un vieux Nokia et acheté une nouvelle carte "Pay&Go", pour la communication cela fera l'affaire.
Je prendrai donc un roman, le Nokia et un pyjama. Le tout dans un petit sac à dos. Pas besoin de pantoufles pour quelques heures.
Comme il me faudra prendre aussi ma carte d'identité, je me décide à prendre un vieux iPod et des écouteurs pour avoir au moins de la musique en cas de besoin.

Qui dit appareil électrique dit chargeur, j'ai donc pris le plus petit chargeur et câbles de synchronisation. La carte d'identité devant être transportée avec une certaine sécurité; dans une sorte de porte-cartes avec clip, j'ajoute une carte de crédit et deux billets de 20€. Je n'en aurai probablement pas besoin, mais sait-on jamais. J'ai presque failli oublier ma carte Mobib pour le métro.

Pour abriter ma KeyCard pour le train, j'ai ajouté un cahier aussi avec un clip. Qui dit cahier, dit crayon et/ou stylo à bille pour y écrire.

Evelyne voulait m'y conduire mais je l'ai convaincue de la perte de temps que cela représenterait pour elle, alors qu'en réalité elle ne sera indispensable que pour le retour. Elle me conduira donc à la gare de Tubize pour cinq heures quarante car je prendrai le train de six heures moins dix.

Jour de l'opération

Je dois être à l'hôpital a jeun pour 6h40.

Evelyne m'a descendu à la gare et le train de 5h50 arrive. Il est moins rempli que celui que je prends habituellement à 6h04. C'est un lent qui s'arrête partout. Derrière moi il y a les classiques dames qui doivent papoter de tout  et de rien intéressant et par-dessus le marché avec une voix portante. J'applique mon réflexe habituel : écouteur dans les oreilles et musique de sorte à couvrir leurs conversations.

Je descends à la centrale. Le prochain métro n'arrive que dans cinq minutes ce qui réduit la marge dans mon timing. Je prends le métro jusqu'à Schuman. J'hésite un moment à descendre à Maelbeek, un arrêt avant car sachant que le quartier est bouclé pour le G7 je devrais passer par la sortie Etterbeek au lieu de sortir par Schuman/Froissart.
Je sors et me dirige vers la sortie menant vers le Résidence Palace qui par les escaliers à côté du bâtiment Lex me conduiront directement sur la chaussée d'Etterbeek.

Il pleuvine. En descendant les marches du Lex, je me dis que j'aurais mieux fait de descendre à Maelbeek car je vais arriver presque au même endroit. La distance jusqu'à l'hôpital est à peu près la même. Il est 6h37. Je n'arriverai jamais pour 6h40. J'imagine que ce n'est pas un drame.

6h44 j'arrive à la réception. On m'indique où aller faire l'admission. Il y a déjà foule. Je prends un numéro, qui s'avère ne servir à rien, puisque une dame est venue et cité quelques noms dont le mien, en nous indiquant les guiches où aller.

Rebelote administrative; s'ils ont déjà toutes mes coordonnées ainsi que les formulaires dûment remplis et remis en temps et heure demandées, pourquoi dois je répondre encore à tout un tas de questions dont ils ont déjà les réponses ? Qu'on vérifie mon identité je comprends mais le reste, c'est, à mon avis, superflu.

On me donne le dossier à remettre aux infirmières de l'étage et on m'indique que ma chambre est la 615.

L'infirmière à l'étage m'explique le déroulement des actions en insistant sur le coffre fort pour les affaires de valeur et me laisse pour que je puisse me changer et ranger mes affaires. N'ayant pas mon téléphone habituel je me rends compte que je ne peux pas envoyer des messages à Evelyne car je n'ai jamais essayé de retenir ces numéros, les ayant toujours sur mon appareil ou l'un ou l'autre ordinateur. Comme le téléphone que j'ai c'est l'ancien d'Evelyne, j'imagine qu'elle n'a pas son propre numéro enregistré, et encore j'ai eu de la chance qu'elle avait enregistré ses contacts dans le téléphone et pas dans sa carte sim car celle que j'ai maintenant est vierge.

J'ai trouvé le téléphone de Rodrigo, il doit être dans le bus pour l'école, et lui ai demandé de me faire suivre le téléphone de maman.

Au retour de l’infirmière, elle me demande si j'ai les résultats de l'analyse de sang à ce que je réponds que non, que s'il m'a été demandé de venir à jeun que j'imaginais que c'était pour cela. Elle a l'air de ne pas trop y croire et me demande si je ne les ai pas fait lors de l'entretien avec l'anesthésiste. Je lui dis que non que de plus c'était le soir et je n'étais pas à jeun.
Puis elle me demande si on m'a déjà rasé le genoux. Je lui dis que non, que je venais juste de l'admission.
Tout se met en route. Quelques minutes plus tard deux infirmières s'amènent pour la prise de sang, le rasage et tout ce qu'il fallait. A nouveau une petite séance de questions réponses qui ont déjà été données et qui doivent se trouver dans mon dossier : quels médicaments je prends, si je fume, si je bois, combien, si je suis allergique, etc … d'un côté c'est agaçant, de l'autre je me dis qu'ainsi les données sont toutes fraîches et pas de risque de confusion, c'est peut-être pour cela …

Lorsqu'elle me demande le téléphone d'une personne à qui appeler en cas de besoin, je me dis, heureusement que j'ai demandé à Rodrigo …

Il m'est demandé de me mettre au lit et qu'on viendra me chercher sous peu. J'ai donc mis toutes mes affaires délicates dans le coffre et le reste dans l'armoire à l'exception du roman, une revue, un cahier et de quoi écrire, que j'ai laissé sur la table de nuit en pensant au retour.

Un jeune, je ne sais pas comment les appelle-t-on, est venu me chercher. Pendant le trajet vers la salle d'opérations je n'ai pas pu m'empêcher de penser à tous ces films où l'on voit le malade se faire transporter et les lumières du plafond qui défilent. En réalité c'est la première fois que je me trouve dans cette situation et que je vois les choses sous cet angle.
En sortant de l'ascenseur il me demande si le suis stressé à ce que je lui réponds que non, que puisqu'il s'agissait d'une opération au genoux et pas au cœur je n'avais pas une appréhension quelconque.

On a longé quelques couloirs et salles de travail où il y avait plein de matériel. Finalement j'ai été parqué devant la salle d'opérations.

Une infirmière blouse bleu, en haut c'était bouse blanche, est venue m'expliquer un peu ce qu'il allait être fait. Je ne vais pas être endormi, mais on m'a mis quand-même un Baxter et trois points pour suivre mon cœur pendant l'opération.

Quelques minutes plus tard on m'invite à sortir du lit et monter sur la table d'opérations, pour ce faire il a fallut un petit escabot tellement elle était haute. L'anesthésiste et ses assistants m'indiquent comment me placer. Un des assistants me demande de confirmer que c'est bien le genoux gauche. Je lui dis que j'avais pensé à un moment à faire une flèche sur le gauche et une croix sur le droit. J'imagine que cela doit être une classique.

On me demande de m’asseoir pour la péridurale. Pendant qu'on la met, on m'explique quelles vont être les sensations : cela va chauffer dans le fesses et les jambes jusqu'à plus rien sentir. En effet c'est tout à fait cela. Je suis réveillé, mais je me sens tout de même un peu ensommeillé. J'imagine qu'il s'agit de la pilule qu'on m'a fait prendre dans la chambre avant de descendre; probablement une sorte valium, xanax ou antidépresseur.

Il m'est demandé si je veux regarder l'opération, ce que j'accepte. Me voilà en train de regarder le voyage au centre de mon genoux. On dirait une sorte de camera aquatique en train de filmer au fond d'un ruisseau, je vois quelque chose de blanc qui ondule au gré du courant et une espèce de scie minuscule qui de temps en temps s'approche et le déchiquette.

A un moment on me dit que c'est terminé.
Je participe au passage de la table d'opérations à mon lit qu'on a garé en parallèle et me voilà en route vers la salle de réveil.

Je suis pris en charge par d'autres infirmières. Le Baxter est toujours mis, on me rebranche les électrodes pour le cœur et on me met un tube transparent dans mon nez (j'apprendrai plus tard qu'il s'agissait de l’oxygène), il m'est demandé de respirer de manière profonde.

Je suis le premier arrivé, mais peu à peu d'autres lits avec d'autres malades arrivent, les uns plus endormis que les autres.

Paradoxalement je ne dois pas me réveiller puisque je suis pas endormi, mais je dois lutter pour pas m'endormir. D'ailleurs chaque fois que je sommeille un peu je me mets à respirer de manière moins profonde et une petite alarme sonne pour m'indiquer que je ne respire pas assez profondément.

De temps en temps l'infirmière vient vérifier que tout est en ordre et me demande si je sens mes jambes. A vrai dire, non, je commande mentalement le mouvement de l'orteil de ma jambe droite mais rien ne se passe. Non, pas encore. J'essaie quelques contractions du genoux droit, non plus; quoique un mouvement infinitésimal est perceptible.

A un moment on décide que c'est bon pour moi, que je peux remonter dans la chambre.
Me voilà à nouveau dans la chambre, cloué au lit, sans autre chose à faire qu'attendre que le bas de mon corps se réveille. J'ai mon livre à lire, une revue et mon cahier où je commence à faire une carte heuristique (mindmap) des mots clés qui m'aideront à la rédaction de ce texte.

J'ignore quelle heure est-il car tous mes affaires du genre sont dans le coffre et je n'ai pas accès. Ce n'est pas important. J'avais déjà communiqué ce matin le numéro de chambre à Evelyne. Pour le reste je n'ai qu'attendre que tout se déroule comme prévu. Autant profiter 
du calme, lire et somnoler.

De temps en temps une infirmière passe et me demande si j'ai uriné. Apparemment c'est important, car on m'en a parlé du fait qu'en cas d'impossibilité ils mettent une sonde pour forcer le vidange de la vessie.
Honnêtement je n'ai pas envie, d'autre part tout étant endormi je ne sais pas comment je ferais. Dès lors je décide de ne pas trop boire pour ne pas avoir le besoin et me trouver avec une sonde en prime. Je boirai plus quand mon corps commencera à se réveiller perceptiblement.

A un moment donné une infirmière, en fait il y en a plusieurs qui passent, titulaires et stagiaires, s'étonne que je ne regarde pas la télévision et me dit que je peux, que c'est compris dans la chambre. Elle l'allume et me passe la commande. Je la remercie. Personnellement la télévision ce n'est pas mon truc, en outre sans me lunettes … Je l'éteins un peu plus tard qu'elle soit partie. Je préfère le silence et lire mon livre.

Tout d'un coup, une infirmière s'amène avec un plateau de nourriture. Je n'ai pas faim, mais apparemment c'était faux car je suis encore à jeun et rien que l'odeur, j'ai commencé à saliver. Un brochette de poulet (au curry ?) avec du riz et des légumes et deux prunes. Délicieux ! je n'ai pas laissé un seul grain de riz, ni d'ailleurs rien d'autre que les noyaux des prunes.

La stagiaire me questionne à nouveau si j'ai uriné. Je lui réponds que ça viendra.
Petit à petit je sens le réveil des muscles revenir. Dès lors je commence à boire un peu plus pour forcer l'envie. Un peu plus tard je suis soulagé, pas de sonde pour cette fois -ci.
Je ne sais toujours pas quelle heure est-il mais par la luminosité du jour j'imagine que cela doit être vers 15h.

Le docteur est passé, pour me dire que je pourrai partir dans une demi heure. Il m'explique qu'on va m'amener deux béquilles et mime comment je dois les utiliser. Surtout pas sauter sur le bon pied mais essayer de marcher avec le mauvais, comme d'habitude, mais qu'au moment ou je devrais m'appuyer sur lui, le faire sur les béquilles. Pour les documents il m'a dit qu'on fera le tout vendredi lorsque j'irai le voir à son cabinet.

Evelyne vient d'arriver. Elle est peinée de me voir si vulnérable, moi qui généralement suis le pilier de l'édifice. Je luis dis que le docteur est passé et que je pourrai partir très vite.

Une infirmière s'amène avec un plateau et je lui dis, mais j'ai déjà mangé ! Elle me regarde étonnée et me dit qu'il s'agit du souper. Bon, pourquoi pas ? il est cinq heures et demie.

L'infirmière qui venait avec les béquilles pour que je parte en me voyant attalité[1], me dit de terminer de souper à mon aise qu'elle viendra un peu plus tard.
Le souper, de la charcuterie avec du pain, du café et un yogourt.

Des trois tartines j'en ai laissé deux, le beurre, la mayonnaise et le sucre. Le reste, j'ai tout mangé.

L'infirmière qui m'amène les béquilles me demande si c'est la première fois que je me lève aujourd'hui. Je n'ai pas pu résister, le "aujourd'hui" c'était la perche.  Je lui réponds que ce sera la deuxième. Elle me regarde interloquée comme si quelque chose était échappé à son contrôle. Puis avec un sourire je lui dis : ben, ce matin je me suis levé pour venir à l'hôpital, mais depuis l'opération ce sera la première …

Elle m'explique comment me lever, me demande si j'ai des vertiges, etc.

Tout va bien, le plus dur c'est de se rhabiller. Evelyne m'a aidé à enfiler le pantalon et mettre les chaussettes.

Je récupère tout mon barda. L'infirmière me fournit deux sacs à glace et la housse et me donne un comprimé calmant pour la soirée.

Je ne gagnerai certainement pas le marathon des handicapés. J'imagine que d'ici quelques jours j'aurai une meilleure pratique, mais pour le moment je dois même réfléchir à comment marcher : béquilles ? jambe ?  jambe ? béquilles ?

La voiture est dans le parking. Vaut-il mieux que je m'asseye derrière ? devant ?
Finalement c'est plus facile devant. Cela fait un peu mal, mais c'est supportable, et puis, j'ai été légionnaire, je connais la devise : marche ou crève.

A peine sorti du bâtiment nous sommes confrontés aux bouchons du soir. il est 18 heures et de plus le G7 bloque pas mal de rues. Nous décidons de rentrer par Uccle.
Dans la voiture je commence déjà à réfléchir comment monter les escaliers, quel pied mettre d'abord, etc. Ce ne sera peut-être pas la bonne méthode mais au moins j'aurai réfléchi.

En arrivant à la maison je suis la cible de toutes les attentions possibles et imaginables de la part de mes enfants et d'Evelyne. Le petit chou chou. Moi qui d'habitude je rechigne à demander des services, que j'essaie de faire tout par moi-même, me voilà réduit à la gentillesse des autres.

Mon souper à la maison, mon souper de malade; depuis que je suis enfant lorsque je ne suis pas bien il n'y a que "una sopa prisa" comme disait ma mère qui me fait fondre.
Pourtant c'est tout simple : un blanc de poulet émincé, un œuf dur haché, des vermicelle ou similaire et une pastille de concentré de poulet (Avecrem, Knorr, Liebig), avec de l'eau chaude.

Après cela je me suis mis a répondre aux messages de sympathie que j'ai reçu de mes collègues et les personnes qui étaient au courant et poster un petit message sur FB.
Pour résumer ma journée; l'expérience a été positive et je voudrais mettre en évidence la sympathie du corps médical à qui j'ai eu à faire; tant les docteurs, que les infirmières, stagiaires, etc. tous très professionnels et très gentils et serviables pendant le service.




[1] Attablé au lit

Sunday 5 January 2014

Nouvel An 2014

Une année de plus, un 31 décembre, un premier janvier un séjour d'une petite semaine avec nos amis pour joindre les plaisirs de visiter une région ensemble aux plaisir gastronomiques.

Cette fois-ci, c'était Roses à Girona au premier tiers de la Costa Brava.
Les gais lurons sont : Andrea et Joël (AJ), Patricia et François (PF), Chantal et Marc (CM), Josette et Jean-Claude (JJC), Evelyne et Antonio (moi) (EA).

Samedi 28 décembre
AJ et EA sommes partis en voiture, de Belgique, à deux heures du matin.
CM et JJC sont partis le même jour mais quelques heures plus tard depuis Charleroi pour atterrir à Barcelone
PF sont partis un jour plus tôt aussi en voiture.

AJ et EA logeons dans l'appartement de PF et CM et JJC ont loué l'appartement d'à côté.

L'organisation, sans être très compliquée demande tout de même un peu de coordination afin d'éviter le lancement d'actions inutiles ou en double et/ou de ne pas entamer d'autres, nécessaires.
Les couples volants, "volent" léger car nous avons pris en charge leurs bagages de "soute"
Pour la facilité aussi, nous n'avons pris qu'une seule voiture, en l'occurrence celle de AJ car de plus la notre est encore en réparation depuis l'accident du 30.11.2013.
Nous nous sommes relayés à la conduite Andrea, Joël et moi-même. Environ 400 kms chacun.
Mis à part PF qui sont arrivés un peu avant, l'arrivée des autres couples, à Roses, s'est faite presque de manière synchronisée, vers 16h30

Après l'installation dans nos appartements respectifs. Nous sommes partis faire les premières courses pour la "communauté"

Pour la facilité de la gestion je me suis proposé de gérer les cordons du tronc commun virtuel.
Je dis virtuel car au lieu de demander régulièrement aux membres de mettre la main à la bourse pour alimenter le porte-monnaie commun; ce qui à la fin peut être agaçant, je prends note des dépenses payées par chacun qui ensuite je repartis en fonction du groupe destinataire et qui déterminent qui est créditeur et qui est débiteur du tronc.
J'ai fait trois groupes : AJ et EA dont certaines dépenses liées à la voiture (péage, essence, etc.) ne concernent que nous; le groupe AJ, EA, CM, JJC pour tout ce qui concerne nous huit. et puis le groupe au total pour tout ce qui concerne l'ensemble.
Le tout est géré bien évidemment par un simple tableau Excel et quelques formules conditionnelles.

Lors des premières courses, il s'est très vite avéré qu'il n'était pas pratique d'y aller à dix. Néanmoins c'est une première prise de contact agréable. On a opté le plus souvent pour des produits locaux.

De toutes manières pour le premier soir nous avons décidé d'aller souper au restaurant afin de ne pas commencer à cuisiner et nettoyer après la journée de voyage.

Etant arrivés les premiers et connaissant mieux que nous le coin, PF s'étaient occupé de le réserver.

Le restaurant Las Palmeras qui à première vue semblait n'être qu'un snack de plage, s'est avéré avoir non seulement un choix assez diversifié de mets mais en plus d'une qualité remarquables allant du plateau de fruits de mer à la pizza, en passant par la "grillade mixte de poissons", "le suquet de peix", le magret de canard et j'en passe ...

Certainement, si vous venez à Roses, ne manquez pas d'y prévoir un repas, et je vous assure que je n'ai aucune commission ni quoi que ce soit et c'est même fort probable que je n'y retourne pas étant donné que mon point de chute est plutôt Palamós, mais quand un travail mérite d'être porté à l'honneur il faut le faire.

Dimanche 29 décembre
Le programme de ce jour était de visiter Roses et ses environs.

Nous avons démarré la journée par une petite promenade d'environ quatre kilomètres, histoire de repérer les lieux mais aussi d'acheter du pain frais pour le petit déjeuner.

Après le petit déjeuner où j'ai fait découvrir à certains de mes commensaux les délices du pain frotté à la tomate, pas n'importe quelle tomate, mais la tomate de "penjar", spéciale pour le frottage sur le pain avec de l'huile d'olive un peu de sel et l'une ou l'autre charcuterie du coin.


Roses un dimanche matin d'hiver, n'étant pas trop animé nous avons opté pour aller un peu vers l'intérieur et entamer quelques uns des points mis au catalogue.

Le soleil est de la partie.
Nous mettons le cap donc, vers le monastère de Sant Pere de Rodes où sans y entrer, nous avons parcouru les alentours nous offrant des vues imprenables sur le paysage de la Plaine de l'Alt Empordà, la descente vers la mer, Port de la Selva, Port Lligat, etc et même au loin quelques points remarquables du Baix Empordà tels que le château de Sante Catherine de Torroella de Montgri et les majestueux Pyrénées enneigés du côté du Canigou.
Nos sommes montés à l'ancien site de Sant Salvador qui nous offrait aussi une vision directe sur le golfe de Roses.

Afin de récompenser nos efforts en grimpette nous nous sommes retrouvés attablés à Peralada pour déguster quelques verres de cava local à un prix plus que raisonnable.

Sur le chemin de retour, nous nous sommes arrêtés à Castelló d'Empuries pour visiter le village.

J'ai téléphoné au restaurant El Roura Blanch, afin de voir si nous pouvions réaliser le point "Petit déjeuner à Monells". Comme je le craignais, il allait être fermé jusqu'à jeudi. Donc pas ce point pour le moment. Reste à voir si on peut l'intercaler et/ou l'jouter au programme d'un autre jour.

En fin de journée nous avons été jusqu'au bout de la jetée pour admirer entre autres un beau coucher de soleil.



Lundi 30 décembre
La journée ne démarrant pas par le petit déjeuner à Monells, nous l'avons pris à l'appartement.


Le programme d'aujourd'hui nous mène à Peratallada, Calella, et ses environs avec un passage par Palafrugell afin de nous arrêter au supermarché du vin "Grau".

Nous partons à deux voitures donc.
Le soleil étant devenu notre allié il est à nouveau avec nous, nous réchauffant de ses rayons magnifiques en cette fin de décembre.
Peratallada s'est avéré un choix plus que correct pour démarrer les villages médiévaux catalans.

Après Peratallada nous nous dirigeons vers Calella où nous entamons "el camí de Ronda" qui passant par la Platja del Canadell nous emmène au village marin des arcades d'une blancheur immaculée.
Notre idée était de nous désaltérer, malheureusement l'heure tardive pour un apéritif ne pardonne pas et toutes les tables étaient prises pour le service du déjeuner.
Assoiffés et un peu déçus, nous entamons un repli, après conciliabule, vers Palamós, où à priori devrait y avoir plus de choix mais aussi, parce que nous pourrons profiter pour aller à la poissonnerie du port faire les emplettes de poisson frais pour ce soir et éventuellement pour le réveillon.
Nous décidons donc de laisser tomber Llafranc et le Far de Sant Sebastià.

Arrivés à Palamós, nous nous garons près du port et nous attablons au Castellet, pour nous rafraichir.

La poissonnerie n'ouvrant qu'à seize heures trente, d'aucuns profitent pour faire un tour par ci, par là d'autres vont faire quelques courses; Joël et moi, restons fidèles au poste pour être sûrs de ne pas rater des affaires.
Nous achetons des gambas, des huitres, des homards, des coques (Vieiras), et je ne sais plus quoi. Malheureusement il semblerait que ce ne soit pas la saison de "sonsos" donc nous ne pourrons pas les faire gouter à nos amis.

Nous nous mettons en route pour chez Grau. Là nous achetons du vin pour la communauté mais profitons aussi de faire nos emplettes privées. Nous sommes ainsi sortis avec quelques 23 caisses de cava, une quinzaine de caisses de vin, et d'autres bouteilles en vrac donc trois de rhum "Diplomatico"

Etant donné qu'il commence à se faire tard et que nous devons faire encore des courses, nous décidons de les faire dans un supermarché de Palafrugell plutôt que de retourner à Roses et risquer d'arriver trop tard.
Nous arrivons à nos pénates passées vingt heures mais heureux de savoir que nos courses pour le nouvel an sont presque terminées.
Souper : Gambas et Vieiras à la plancha.

Mardi 31 décembre
Journée plus ou moins libre pour le groupe, ponctuée de quelques courses. Le point principal étant la préparation du réveillon.
Tout le monde, ou presque, s'est mis à l'ouvrage. Le plus dur étant d'éliminer les homards vivants. Je ne dirais pas que le vin coule à flots, mais tout de même en quantité suffisante pour nous faire perdre les scrupules et achever la sale besogne.

Le souper étant en bonne route nous partons tous nous changer et nous préparer pour la soirée. Nous revenons un peu plus tard pour lancer les hostilités avec le cava, les vins, et moult d'autres bonnes choses.


Les huîtres ont eu l'honneur d'ouvrir le chemin de nos papilles gustatives suivies d'un foie-gras poêlé sur lit de pomme cuite toastée et arrosée d'un coulis de porto à la pâte de coing. La suite se fait par un demi homard refroidi puis un autre demi homard chaud ayant baignée dans ses légumes.






Après les raisins de la bonne chance de minuit, nous avons entamé le dessert, des gâteaux de Can Joan (Palamós) et fini par un crémat suivi d'un pousse Diplomatico (Rhum Vénézuélien, d'une certaine renommée).

Peu à peu selon la fatigue les uns et les autres ont commencé à retourner vers leurs retranchements. Joël et moi avons joué au billard jusqu'à quatre heures et puis sommes partis aussi nous coucher.

Mercredi 1er Janvier
La journée s'est levée plus que radieuse. Nous émergeons peu à peu de notre état comateux, les "excès" de la veille, surtout concernant les breuvages, se font sentir.

Installés sur la terrasse des appartements nous paressons amorphes sous la tiédeur chauffante des rayons solaires. Il parait même que d'aucuns, dont probablement moi, avons participé au concert viennois de Nouvel An en poussant quelques ronronnements.

Il était prévu d'aller faire une promenade un peu plus soutenue qu'une simple sortie touristique, afin d'éliminer quelques calories, mais on est si bien sur la terrasse ….


Finalement nous prenons notre courage à deux mains et partons vers le point de départ d'un circuit le long de la côte qui en suivant les "chemins de ronde" GR, devrait nous permettre de nous éclater.
Partis à deux voitures, nous sommes parvenus à démarrer la marche à pied vers une heure de l'après-midi.
Nous avons vite enlevé nos blousons et engins pour nous protéger du froid étant donné la température ambiante qui doit voisiner les quinze degrés.



Nous n'avons pas de circuit fixe et nous nous disons que nous marcherons environ deux heures et demie et puis rebrousserons le chemin. Celui-ci, bien qu'agréable, par moments se montre quelque peu escarpé surtout dû au fait que nous ne sommes pas complètement équipés pour un terrain pareil.


Au but de deux heures et demie nous décidons, au lieu de rebrousser le chemin, de rejoindre la route qui devrait être à quelques mètres au dessus de nous et retourner ainsi nos voitures.
La route sinueuse tout en étant asphaltée s'avère assez raide nous menant jusqu'au sommet de la colline. D'en haut, nous voyons Roses et n'avons plus qu'à descendre, de l'autre coté, par une piste non asphaltée; jusqu'au niveau de la mer.

En tout et pour tout nous avons marché un peu moins de cinq heures.


Forts de notre entrain, nous avons enchainé par une partie de pétanque. Je dis partie pour dire quelque chose, c'était plutôt une joute verbale pour voir qui était capable d'enchaîner le plus de commentaires absurdes. Les boules de pétanque, n'étaient que le liant de la sauce.

Nous avons fini attablés au restaurant Las Palmeras pour deux sangrias nous désaltérant de  nos efforts.


Jeudi 2 janvier
Le programme étant ouvert, nous avons choisi de visiter Pals, Monells et faire quelques emplettes à La Bisbal.




Le parcours de Pals s'est fait encore une fois sous un soleil étonnamment radieux.
Pour les photos, c'était un peu difficile étant donné que le village est en pleine représentation nocturne des "pessebres vivents" Ce qui fait qu'il y a plein de décorations par-ci, par-là qui tout en n'étant pas dérangeantes, altèrent la vision originale des rues du village.
Les heures d'ouverture espagnoles nous obligent à nous adapter pour les emplettes.


Comme la plupart des magasins sont fermés, nous passons directement à Monells dont le tour est fait, malgré tout assez vite.

Arrivés à La Bisbal, nous nous arrêtons à l'Aigüeta pour entrer dans quelques boutiques typiques de céramique. Ne comptant rien acheter, je suis sorti quand-même avec une demi douzaine de bols pour le petit déjeuner.

J'avais l'intention d'acheter quelques Bisbalencs, gâteaux typiques de mon village. Malheureusement les magasins semblent être en congé. A Can Sans, rien n'est écrit, mais les étalages sont vides. A Can Font il y a un écriteau indiquant qu'ils sont fermés aujourd'hui. Il y a un autre magasin sur la place mais je préfère ne pas risquer de "déménager" le groupe pour rien.
Tant pis !
Nous avons bu un verre à l'Escut et puis sommes rentrés à Roses.

Vendredi 3 janvier.
Le matin était libre et chacun faisait ce qu'il lui plaisait. Nous nous sommes donnés rendez-vous à deux heures de l'après-midi à Cadaqués.

Evelyne et moi avons accompagné Andrea et Joël qui avaient quelques appartements à visiter. Cela nous permettait outre de les aider en cas de problème linguistique, de nous faire une idée de la situation du marché immobilier. Surtout du rapport prix situation géographique.

Arrivés à Cadaqués, sachant que probablement le reste de l'équipée n'était pas encore arrivée, nous avons commencé la visité avec l'intention de les attendre sur une terrasse en bord de mer.
Ils nous ont rejoint. Avons rebroussé le chemin par les ruelles typiques de la ville et repris le chemin de retour à l'appartement où nous avons fini par une partie de pétanque jusqu'à ce que le manque de visibilité nous oblige à arrêter.

Comme demain c'est la journée du retour, nous avons opté pour un souper au restaurant ce qui nous permet de commencer le rangement dans les appartements et nous évite de devoir cuisiner, salir, et relaver à nouveau des casseroles.
Pour le souper, cette fois-ci je me suis pris un "suquet de peix"

Les comptes vont bon train mais la répartition est juste et ne semble pas être trop onéreuse eu égard aux mets et liquides ingurgités.
En ce moment, pour les couples en voiture l'addition s'élève à quelque 626€ (313 par personne); pour les couples en avion(*) c'est 415€ (208/ personne), pour PF la somme s'élève à 388€ (194/ personne)

Il ne restera plus qu'à ajouter le petit déjeuner de demain et les péages et essence de la route.

Avant de me coucher j'ai déjà fait mes bagages. Il ne me restera plus qu'à ranger les affaires de toilette et le pyjama.

(*) bien évidemment je n'ai pas inclus ni le vol, ni la location de l'appartement, ni la location de la voiture. Ces frais sont intervenus dans leur sous-groupe avant même que nous décidions de quelle manière nous allions faire les comptes.

Samedi 4 janvier
Je me suis levé vers six heures du matin. En attendant que les autres émergent j'ai continué à taper le résumé de notre séjour.
Vers huit heures et demie, nous avons commencé à plier et ranger complément les affaires de sorte à pouvoir descendre les bagages à neuf heures.

Tout le monde a bien respecté le timing ce qui fait que nous sommes arrivés à la pâtisserie à l'heure prévue.
On a pris congé pour ainsi dire des saveurs catalanes. Je me suis pris une ficelle au jambon du pays et une autre au fromage. Cela va de soi toutes les deux frottées avec de la tomate et de l'huile. Ensuite une sorte de couque au chocolat, le tout accompagné d'un succulent "chocolata desfeta" (chocolat chaud)
PF n'étaient pas venus au petit déjeuner car il voulaient avancer avec le rangement et nettoyage de l'appartement. L'équipe volante a rendu les clés de l'appartement à l'agence.
Nous avons donc pris congé de Chantal, Josette, Marc et Jean-Claude. On se reverra sous peu pour un débriefing du séjour; une excuse comme une autre pour boire un petit verre ensemble.

Nous sommes retournés à l'appartement pour prendre congé aussi de François et Patricia qui restent encore un jour ou deux.
On s'est mis en route vers onze heures trente, quoique avant de prendre réellement le chemin du retour nous voulons passer par un supermarché. Je dois en effet acheter des biscuits (Maria Dorada) et du chocolat en poudre (Colacao) pour ma fille. On a profité pour mettre de l'essence et acheter aussi de quoi grignoter pendant le trajet.

Le chemin du retour n'a pas présenté d'autres problèmes qu'un peu de pluie et un bouchon à Lyon. Nous sommes arrivés à destination vers une heure du matin.