Friday 8 July 2011

Alba au Pays de l'Oncle Sam (suite)

Pour le dossier et paperasseries concernant le visa d’Alba, j’avais agencé un petit classeur avec des chemises en plastique. Autant de chemises que des documents spécifiques demandés et en plus une chemise avec fermeture hermétique pour y mettre le passeport, les photos d’identité et l’enveloppe postpac.

Avec mon habitude ou ma manie des cartes heuristiques, je m’y retrouvais fort bien.
J’en ai crée une, rien que pour le visa, avec tous les documents et actions dont il fallait s’acquitter et en fonction de l’avancement des mêmes les tâches devenaient vertes et leur pourcentage d’exécution à 100%. A présent je l’ai intégrée dans la carte du voyage en général.

Comme le rendez-vous n’était pas encore fixé et qu’au WEP il nous avaient conseillé de rester disponibles pour les affaires administratives qui pourraient surgir, nous nous sommes réservés deux semaines de vacances à la côte Belge, pour parer à toute éventualité et le cas échéant descendre à Bruxelles si le besoin se fait sentir.

Comme nous nous y attendions, le rendez-vous à l’Ambassade américaine est tombé en plein milieu de la première semaine.

Le jeudi 7 juillet à 10h15.
Alba et moi sommes rentrés à la maison le mercredi dans la soirée, histoire de ne pas stresser le matin en allant au rendez-vous.

Le soir, à deux, nous avons revu le dossier pour nous assurer que tout y était. Je le savais bien mais une dernière vérification nous permettrait de mieux dormir.

Le matin nous sommes partis vers huit heures vingt.
Habituellement à cette heure-ci, le pire temps/trajet devrait nous prendre une heure et demie, mais comme nous sommes en « période » de vacances cela ne devrait pas être pire.
Nous sommes arrivés au parking du Conseil à 9h20, à peine une heure plus tard.
Ayant, à peu près une heure devant nous, j’ai préféré qu’on y aille à pied. On évite ainsi de rester coincés dans un métro à la suite de l’un ou l’autre problème. Le trajet à pied ne prend en principe qu’une vingtaine de minutes.

Comme lors de la prise de rendez-vous, à l’Ambassade, ils avaient bien spécifié de ne pas avoir avec soi des armes, des matériel électronique, etc. J’ai eu l’idée d’utiliser un des cassiers de la Librairie Filigranes pour y déposer toutes nos bombes, pistolets, etc. Je rigole !!!!, Alba a déposé son téléphone, sa trousse de maquillage, bref, finalement je lui ai conseillé de déposer son sac en entier et ne garder que le classeur avec les documents, un Bic, et la clé du cassier. Comme j’allais l’attendre, quand-même, à Filigranes même, je pense ne pas avoir abusé du service consigne.
En même temps si cela devait durer et je partais faire une autre course, elle pouvait récupérer son téléphone et m’avertir.

Vers dix heures, j’ai accompagné Alba jusqu’à l’entrée de l’Ambassade et nous nous sommes séparés. Cela peut durer entre 30 minutes et plusieurs heures, j’imagine qu’une petite heure de devrait suffire.

Je fais, donc, mon tour à la librairie et me choisis deux livres et un magazine et m’installe donc avec un petit déjeuner à attendre le retour d’Alba. Une heure plus tard, la voilà de retour.
Tout semble s’être bien passé. Après un petit déjeuner pour Alba, nous sommes partis faire d’autres courses. Puis que nous étions ensemble, nous avons profité pour aller chercher ses diplômes DELE de l’institut Cervantes le DELE intermédiaire qu’elle avait réussi en 2008 et le DELE supérieur qu’elle réussit l’année dernière.
En fin de journée, nous sommes retournés à La Panne, pour continuer nos vacances.

FIN de l'épisode VISA
Au retour de la mer, un formulaire, au nom de ma fille, de non livraison et mise à disposition à la poste nous attendait.
Il allait de soi que cela ne pouvait provenir que de l'Ambassade américaine.

En effet, le passeport, le visa (collé dans le passeport) et le formulaire DS-2019 dûment signé !!!!
En principe l'affaire VISA est réglé.

Prochaine étape : le voyage, quoi prendre, quoi laisser, quoi acheter sur place, etc. (à suivre)

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