Wednesday 23 January 2008

D'Andalusia a La Bisbal ....

Ma mère est à nouveau malade.

Ce Noël passé, lorsque nous étions en Espagne elle ne se sentait déjà pas très bien.

Le 31 décembre sa respiration était très chargée. Finalement deux jours après mes sœurs on dû faire appel à l’ambulance pour qu’elle soit conduite à l’hôpital.

Lorsque nous sommes rentrés en Belgique elle y était toujours. Cela allait mieux, elle se rétablissait de son rhume et tout rentrait dans l’ordre.

Il y a deux jours ma sœur m’a fait savoir que ma mère avait été hospitalisée à nouveau et que cette fois c’était un peu plus grave. Elle avait mal par tout, mais surtout au dos.

Le plus compliqué c’est qu’à cause des médicaments qu’elle doit prendre pour son cœur, elle ne peut pas prendre n’importe quel calmant. Tout doit être bien réfléchir afin d’éviter des effets secondaires ou pires que le mal à l’origine.

Quand je pense à elle j’ai une montée de tendresse. Ma mère ne se plaint jamais, elle est discrète. Elle est presque gênée de déranger. Jamais, depuis les cinquante ans que je la connais ne s’est elle plaint et pourtant, tout n’a pas toujours été rose dans sa vie.

Obligée de migrer de son Andalousie, dans sa jeunesse, pour la Catalogne dans les années cinquante, tellement la pauvreté était insoutenable dans le sud de l’Espagne. Arriver en Catalogne, dans un « pays », certes accueillant mais où les gens parlaient une autre langue, où le mode de vie était quelque peu différent du sud, où la Tramontane montre se dents glacées de temps en temps, où il fallait refaire ses liens, prendre ses repères, etc..

Elle est née à Cuevas Bajas (Malaga) petit village sur les bords du fleuve Genil, à environ septante kilomètres de Malaga et une trentaine de Antequera (ville natale de mon père). Le village compte aujourd’hui environ 1.600 habitants, j’imagine qu’à l’époque de l’exode il devait y en avoir encore moins ou, peut-être plus, qui sait ?

Elle a connu mon père en Catalogne, car lui aussi avait émigré de son Antequera natale. Je peux écrire ces quelques lignes grâce à leur rencontre.
En parcourant une jour des sites sur Internet, à la recherche des images de ma ville, La Bisbal d’Empordà, je suis tombé sur un site qui ma touché profondément, car il m’a permis d’entrevoir, non seulement quelques photos de la Bisbal des années cinquante mais aussi de lire les récits de quelques uns de ces émigrés qui cinquante ans plus tard racontent leurs impressions de l’époque. Malheureusement le site n’existe plus. C’est dommage car il montrait un pan poignant de l’histoire de ces gens, qui comme mes parents avaient quitté leurs racines. Je regrette aujourd’hui de ne pas avoir extrait quelques textes .

Tuesday 15 January 2008

Résolutions pour l'année

Cela fait déjà plusieurs jours que j’ai envie d’écrire mon premier blog de 2008. Je ne parviens pas a trouver suffisamment de temps pour m’y mettre.
Typiquement un premier texte de l’année porte plus que sur le bilan de l’année précédente sur les résolutions prises pour s’améliorer.
Et bien, je n’échappe pas à la tradition. J’ai moi aussi pris des résolutions Certaines qui seront plus faciles que d’autres à accomplir que d’autres en voici la liste :
  • M’organiser encore mieux afin de ne pas avoir l’impression de perdre du temps.

  • Lire au moins quelques articles en català. Afin de rompre la barrière qui m’empêche d’écrire dans cette langue. En effet je la lis, je la parle, mais je fais tellement de fautes d’orthographe que je n’ose pas écrire.

  • Continuer coûte que coûte avec l’anglais. Trouver le moyen de pouvoir y dédier au moins une demi heure par jour

  • Dans le cadre de l’organisation tu temps allouer au moins de dix à quinze minutes de temps par jour ouvrable pour revoir l’espagnol avec Rodrigo.

  • Avancer dans la rédaction des articles du blog qui sont à la traîne : Poésie, chansons, souvenirs d’enfance.

  • Tâcher de diversifier les langues utilisées dans la rédaction des blogs afin que d’autres personnes puissent y trouver leur plaisir à les lire.

  • ……

La première étape consiste en faire le planning d’emploi du temps.
Pour ce faire j’ai préparé un tableau pour la semaine qui prend tous les jours dans les colonnes et les heures dans les lignes.

Je démarre la journée à cinq heures et la termine à minuit : de minuit à cinq heures je suis sensé dormir même si ce n’est pas toujours le cas.

J’ai déjà pu identifier le temps officiel de travail.. C’est assez facile étant donné qu’avec l’introduction du Flexitime traduire «temps rigide» je ne peux plus travailler en roue libre comme je faisais avant. Je dois absolument être sur place environ 160 heures par mois. Fini donc les réflexions dans le train, le soir à la maison etc. ou alors elles devront être compensées par une présence non active sur place.
Bref, trajet compris en général tous les jours de six heures à quinze ou seize heures c’est réservé au gagne-pain.

Tous les jours ouvrables de dix-sept heures à dix-huit trente c’est dédié aux enfants et leurs leçons, devoirs, questions, etc.

Deux soirs par semaine dédier deux heures à des travaux pour la maison. : terminer la bibliothèque dans le grenier ; rafraîchir le bureau ; préparer la nouvelle chambre de Rodrigo ; etc.

Puis, en fonction des activités du soir : danse, aquarelle, sauna, réunions, etc. trouver des moments pour lire, étudier, dessiner, écrire, jouer de la guitare.