Ce Noël passé, lorsque nous étions en Espagne elle ne se sentait déjà pas très bien.
Le 31 décembre sa respiration était très chargée. Finalement deux jours après mes sœurs on dû faire appel à l’ambulance pour qu’elle soit conduite à l’hôpital.
Lorsque nous sommes rentrés en Belgique elle y était toujours. Cela allait mieux, elle se rétablissait de son rhume et tout rentrait dans l’ordre.
Il y a deux jours ma sœur m’a fait savoir que ma mère avait été hospitalisée à nouveau et que cette fois c’était un peu plus grave. Elle avait mal par tout, mais surtout au dos.
Le plus compliqué c’est qu’à cause des médicaments qu’elle doit prendre pour son cœur, elle ne peut pas prendre n’importe quel calmant. Tout doit être bien réfléchir afin d’éviter des effets secondaires ou pires que le mal à l’origine.
Quand je pense à elle j’ai une montée de tendresse. Ma mère ne se plaint jamais, elle est discrète. Elle est presque gênée de déranger. Jamais, depuis les cinquante ans que je la connais ne s’est elle plaint et pourtant, tout n’a pas toujours été rose dans sa vie.
Obligée de migrer de son Andalousie, dans sa jeunesse, pour la Catalogne dans les années cinquante, tellement la pauvreté était insoutenable dans le sud de l’Espagne. Arriver en Catalogne, dans un « pays », certes accueillant mais où les gens parlaient une autre langue, où le mode de vie était quelque peu différent du sud, où la Tramontane montre se dents glacées de temps en temps, où il fallait refaire ses liens, prendre ses repères, etc..
Elle est née à Cuevas Bajas (Malaga) petit village sur les bords du fleuve Genil, à environ septante kilomètres de Malaga et une trentaine de Antequera (ville natale de mon père). Le village compte aujourd’hui environ 1.600 habitants, j’imagine qu’à l’époque de l’exode il devait y en avoir encore moins ou, peut-être plus, qui sait ?
Elle a connu mon père en Catalogne, car lui aussi avait émigré de son Antequera natale. Je peux écrire ces quelques lignes grâce à leur rencontre.
En parcourant une jour des sites sur Internet, à la recherche des images de ma ville, La Bisbal d’Empordà, je suis tombé sur un site qui ma touché profondément, car il m’a permis d’entrevoir, non seulement quelques photos de la Bisbal des années cinquante mais aussi de lire les récits de quelques uns de ces émigrés qui cinquante ans plus tard racontent leurs impressions de l’époque. Malheureusement le site n’existe plus. C’est dommage car il montrait un pan poignant de l’histoire de ces gens, qui comme mes parents avaient quitté leurs racines. Je regrette aujourd’hui de ne pas avoir extrait quelques textes .
Elle est née à Cuevas Bajas (Malaga) petit village sur les bords du fleuve Genil, à environ septante kilomètres de Malaga et une trentaine de Antequera (ville natale de mon père). Le village compte aujourd’hui environ 1.600 habitants, j’imagine qu’à l’époque de l’exode il devait y en avoir encore moins ou, peut-être plus, qui sait ?
Elle a connu mon père en Catalogne, car lui aussi avait émigré de son Antequera natale. Je peux écrire ces quelques lignes grâce à leur rencontre.
En parcourant une jour des sites sur Internet, à la recherche des images de ma ville, La Bisbal d’Empordà, je suis tombé sur un site qui ma touché profondément, car il m’a permis d’entrevoir, non seulement quelques photos de la Bisbal des années cinquante mais aussi de lire les récits de quelques uns de ces émigrés qui cinquante ans plus tard racontent leurs impressions de l’époque. Malheureusement le site n’existe plus. C’est dommage car il montrait un pan poignant de l’histoire de ces gens, qui comme mes parents avaient quitté leurs racines. Je regrette aujourd’hui de ne pas avoir extrait quelques textes .
Photos de Cuevas Bajas empruntées des sites : http://www.cuevasbajas.com/ et http://www.costadelsol.net/WEB/cuevasbajas/indice.htm