Tuesday, 3 February 2009

Facebook quoi dire et à qui

Je n'ai pas l'intention de faire un bilan mais bien de donner libre cours à quelques réflexions.

Après avoir reçu quelques invitations je me suis dit pourquoi pas ? Quelle n’a pas été ma surprise lorsque en voulant m’inscrire je me suis laissé dire que j’existais déjà. J’étais en fait membre depuis novembre 2007, mais apparemment j’avais oublié.

C’est une application à prendre avec modération. Comme à peu près tout. On y voit de tout. Aussi, il ne faut pas perdre de vue la fameuse expression consacrée : « Tout ce que vous direz peut se retourner contre vous » Ceci ne veut pas dire qu’il faut avoir peur de Facebook, mais tout simplement qu’il ne faut pas raconter n’importe quoi, non plus.

L’aspect retrouvailles est d’ailleurs le côté le plus sympathique car de fil en aiguille on retrouve parfois la trace de personnes qu’on avait presque oubliés. Les amis de mes amis ne sont pas forcement mes amis mais il y a des chances d’en retrouver.
Parfois on est surpris de qui connaît qui.

Je regrette néanmoins qu’il y ait si peu de membres nées avant 1960. C’est un outil moderne certes mais, je ne suis pas si vieux non plus. Or j’arrive à compter avec les doigts d'une main les quelques personnes qui ont partagé avec moi les bancs de l’école.

Le côté que j’aime le moins c'est le côté invitation à toute sorte de causes, de questionnaires, de groups, etc. Il y en a même qui ont l’air de faire la collection, d’essayer de battre un record. D’autres ont l’air de vouloir se donner un genre, se créer une façade en annonçant qu’ils sont membres de ceci ou de cela plus ou moins culturel.

Personnellement j’adhère ou j’accepte à très peu des invitations que je reçois. Je ne suis pas contre à ce qu’on m’invite ou qu’on me fasse connaître l’un ou l’autre activité, groupe ou cause, mais j’ose espérer que ceux qui m’invitent acceptent de bon cœur que je n’adhère pas, que je ne donne pas suite favorable à leur démarche.

En principe je n’adhère qu’à des groupes, causes ou sujets qui m’intéressent vraiment. On ne peut pas être réellement intéressé par trois mille activités différentes.

J’essaie de faire un tour et ou des recherches de temps en temps sur mon village d’origine, sur mon village actuel, pour voir si je connais ou reconnais quelqu’un.

Au travail, je consulte de temps en temps, mais j’écris très peu. La trace. Non que j’aie peur qu’on me dise quelque chose mais l’on ne pourra pas me reprocher de passer mes journées à « papoter ». J’y jette un coup d’œil avant de commencer et un autre vers la pause de midi.

Le côté intéressant, quoique parfois soûlant, c’est le fait que l’on peut se tenir un peu à jour de ce que les « amis » font ou disent qu’ils font. Les dialogues qu’ils ont entre eux et la possibilité d’y participer. Ce n’est pas la même chose que d’être autour d’une table, mais parfois c’est utile de pouvoir dialoguer sans devoir se déplacer. Cela ne remplace pas le contact humain mais, toutes proportions gardées, si l’on est capable d’user sans en abuser …

Je suis par contre moins chaud de donner accès à toutes ses applications qui exigent de déverrouiller la protection et de rendre publique son profile. On revient avec ceci au départ et au principe de base de toute réunion ou interaction avec autrui ne dire que ce que l’on veut qui soit su.

Par ailleurs, le fait de facebooker n’empêche pas l’envoi de courriels bilatéraux qui peuvent rester en dehors du grand publique.

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