J'allais écrire en anglais mais finalement je me sens beaucoup plus à l'aise en français, presque même plus qu'en espagnol que je n'utilise que rarement.
Oui, un an déjà. Le temps passe vite, très vite ... S'il est vrai qu'on n'y pense pas toujours à tout moment, il n'est pas moins vrai que lorsqu'on y pense on embrasse un gros pan de sa vie, de son enfance, de cette période là qu'on vit insouciant couvert, couvé par ses parents.
Oui, je pense à ma mère. Que de souvenirs : nos joies, nos tensions, sa tendresse, sa bonté. Les goûters sur la terrasse, rien d'extraordinaire du pain et du chocolat. On n'avait pas grande chose, mais on était heureux.
Aujourd’hui, parent à mon tour, je comprends beaucoup mieux grand nombre de ses refus, de ses préoccupations, de ses choix. Aujourd'hui je me rends compte des sacrifices, des privations qu'elle a certainement fait pour satisfaire certaines de mes demandes. Je ne les appellerai pas des caprices car dès mon plus jeune âge j'ai appris que cela ne servait à rien d'avoir des caprices quand on n'a pas les moyens de se les permettre.
Par contre tout ce que j'obtenais était jalousement soigné car parfois inespéré.
Je ne veux pas tomber dans un mélo, c'est pourquoi je dirai simplement que une mère reste à toujours une mère.
Il y a quelques jours, je suis tombé par hasard, en faisant le ménage des photos, sur ce qu'il pourrait avoir été sa dernière photo, ou en tout cas la dernière photo de celles que je possède. Une photo faite par Alba le 31 décembre lorsque nous sommes allés la rejoindre pour passer la veillée avec elle. Personne ne se doutait qu'elle serait la dernière; c'est pourquoi elle a une valeur inestimable à présent.
Mes pensées sont avec Elle, aujourd'hui plus que jamais.
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