Saturday 26 January 2013

Le sable blanc de La Panne


Nous voilà à nouveau à La Panne pour le weekend.
Cette fois-ci tout est blanc à perte de vue. La neige tombée ces dernier jours complétée par les bases températures fait qu'elle perdure.

Comme Evelyne est souffrante, elle a en effet attrapé une trachéite, nous ne ferons pas les longues promenades habituelles, même probablement de promenades du tout.

Nous arrivons tout juste de Eindhoven où nous somme allés conduire Alba et Alex qui s'envolaient pour le weekend à Girona - Barcelona. Plutôt que rentrer chez nous a Tubize, nous nous sommes dits pourquoi ne pas nous prendre un petit weekend à la mer et retourner lundi, depuis La Panne  récupérer les deux tourtereaux à Eindhoven à nouveau ?

Je me suis arrangé avec le travail et j'ai pris congé le matin. Je ne travaillerait que l'après-midi. Je me "parachuterai" donc sur le retour sur une station de métro pour rejoindre mon bureau et rentrerai en train dans la soirée.

Nous voici donc à La Panne. Comme il fallait quand même faire quelques courses, je me suis organisé de sorte à pouvoir faire un tour avant d'aller aux magasins.

Accoutré comme pour une expédition polaire; bon, peut-être pas autant, mais un peu plus que d'habitude je suis parti pour une promenade en solitaire.
J'ai pris mes knickers respirants (nylon, coton, spandex), mais en dessous j'ai mis mon long pantalon en soie, acheté il y plus de vingt ans quand nous sommes allés passer le nouvel an au Cercle Polaire à Rovaniemi, en Finlande. Ceci combiné avec l'anorak Hyvent et mes nouveaux gants achetés tout juste hier, j'étais bien équipé contre le froid.
J'ai chargé ce matin la batterie de l'appareil photo car elle n'était pas à cent pour cent. J'ai bien fait car en cours de promenade, à cause du froid, elle a failli me lâcher.

La marée est montante. Il n'y a pas grand monde sur la plage; même pas ceux que j'appelle les obligés, qui doivent absolument sortir pour promener leur chien. Au loin je vois quelques promeneurs mais tout au plus sur une étendue de trois à cinq kilomètres nous pouvons nous compter avec les doigts de nos mains.
Je mets cap vers la France, non pas pour un caprice quelconque mais par un calcul bien savant. Je préfère commencer face au vent et rentrer avec le vent dans le dos.
Je marche de bon pas, mais je ne peux m'empêcher de m'arrêter souvent pour prendre des photos.


La mer, les vagues "gèlent" au fur et à mesure qu'elles se jettent sur la plage. c'est assez curieux et je ne l'avais jamais vu. Ce n'est pas à proprement geler car il ne fait pas si froid que ça, à peine -3, mais elles restent figées. J'aurais aimé me trouver ici avec -20.

Sur le chemin de retour, la plage s'est animé quelque peu. De plus en plus de promeneurs osent braver le froid et sortir prendre leur bol d'air frais.

Pour ma part je me dirige directement vers l'appartement avant de faire les courses, car distraitement, comme je me suis complètement habillé autrement j'ai omis de prendre de mouchoirs et je le nez qui coule et pas le moindre mouchoir en papier sur moi, ce qui est très désagréable.






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