Saturday 5 January 2013

Randonnée à La Panne


Notre première escapade de l'année a été vers La Panne.
Je reprends le travail lundi 7 janvier et avec toutes les fêtes, les activités et les rangements; une petite parenthèse devenait nécessaire avant d'entamer le rythme journalier Metro-boulot-dodo.

Alba étant en blocus et Rodrigo ayant préféré rester à Tubize (autorisé grâce à son effort pour les examens de décembre …) Evelyne et moi sommes partis, à deux, passer trois jours à La Panne.
Au départ on avait pensé prendre les vélos avec, mais toutes réflexions faites, étant donné le temps et la durée, cela aurait été trop s'encombrer pour le bénéfice obtenu. Nous avons opté donc pour notre équipement de randonnée.

Comme il faisait fort humide et qu'une bruine permanente semblait vouloir nous accompagner le long de la journée, notre sortie de ce vendredi nous l'avons programmée vers les bois et la réserve du Westhoek, moins dégagé et donc moins réceptifs au vent.

Comme il s'agit d'une petite sortie en hiver, je n'ai même pas pris de gourde dans mon sac à dos, juste deux pommes et une petite bouteille de coca light, juste au cas où. D'office je sais que j'ai toujours une ou deux barres de céréales, que je remplace au fur et à mesure qu'elles sont consommées ou que la date de péremption approche. Sinon, mon sac ne contient qu'un bonnet, une couverture de survie, une lampe de poche autonome (sans batteries), quelques plastiques pour s'asseoir sur sol humide. Dans la poche d'au dessus j'ai aussi d'office un quart de rouleau de papier wc dans un plastique, quelques pansements, deux couverts en plastique, une boussole et des pinces.
Ici à la mer j'utilise habituellement ma vieille veste GoreTex de 1994 (19 ans), qui n'est plus tout à fait étanche à une vraie tempête mais qui pour des petites sorties convient encore. Combinée avec mon gilet polar, encore plus vieux de 1990, je suis paré pour supporter un relatif bon froid. De toutes manières en marchant il est rare que j'aie froid. Peut être un peu aux mains mais il suffit d'une paire des gants.
Comme couvre chef j'ai pris seulement ma casquette habituelle. Il ne fait pas assez froid pour le bonnet et mon chapeau tyrolien aurait attiré trop l'attention. Par acquis de conscience j'ai mis aussi mon Buff autour du cou.
Ultime précaution même si ce n'est pas vraiment nécessaire, j'ai mis les guêtres, plus pour cacher que j'utilisais de knickers que pour le réel besoin étant donné que nous allons marcher sur des sentiers civilisés et pas dans des hautes herbes ou à travers tout.

Partis de l'appartement vers dix heures trente, nous avons traversé d'abord la ville en nous dirigeant vers le Calmeynbos où nous avons suivi principalement le GR nous conduisant vers la réserve naturelle du Westhoek. A ce moment, nous étions à quelques trois kilomètres et demi de la plage. Il fallait suivre d'abord les sentiers à borne grise, puis à borne jaune pour terminer avec ceux à borne rouge qui ces derniers longeaient la frontière française et nous menaient directement sur la plage.

Il n'y a pas grand monde sur les sentiers. Ceci ne nous dérange pas outre mesure. Nous avons toute la nature pour nous seuls, même si au loin par moments on distingue les bâtiments de bout de digue.
Tout en restant une "promenade", le fait de marcher dans le sable est malgré tout fatiguant.
Je constate avec plaisir que ma perte du poids me permet de marcher plus à l'aise. Plus de problème de dos, pas d'essoufflement et un moral à toute épreuve.

Vers la fin du parcours, je me suis dit que j'étais content d'avoir décidé de prendre les guêtres car par moments, à la suite des dernières pluies, les sentiers étaient assez inondés et presque impraticables. D'ailleurs pour le dernier tronçon une déviation du sentier classique a été mis sur place nous faisant prendre le parcours des cavaliers.

Arrivés sur la plage, juste à la frontière française, la sortie des dunes se fait sentir. Tout de suite l'humidité s'est accrue et je suis obligé de nettoyer plus souvent mes lunettes, autrement je vois que dalle.
Le rythme sur la plage s'accélère. En effet le sol étant dur et sans obstacle nous permet de cadencer le pas. Personnellement je préfère les sentiers irréguliers car le fait de devoir être attentif où l'on pose se pieds occupe toute l'attention et distrait le mental. Par contre voir devant soi à plus de trois kilomètres cela semble interminable. Heureusement que je sais où se situe la fin et que nous arrivons bientôt, autrement ce serait le moment de faire une pause.

Nous sommes rentrés vers treize heures trente ce qui fait, en décomptant les arrêts photos et autres une durée effective de marche de deux heures et demie, donc minimum 10 kilomètres.

Demain, nous ferons l'autre côté le Houtsaegerduinen et l'arrière du Calmeynbos

Samedi 05.01.2013


Comme prévu la veille, nous nous sommes levés avec l'intention de nous mettre en route plus tôt que hier car vers 13h nous avons des amis qui viennent nous rendre visite.

Habillés et avec à peu près le même équipement qu'hier, nous sommes partis vers neuf heures et demie en direction de Koksijde en longeant le côte nord de la zone Houtsaegerduinen.

J'ai le plan du parcours en tête, mais je suis rassuré de pouvoir compter avec l'application CityMaps2Go qui me permet de voir en direct où je me trouve.
Nous n'avons pas pu suivre le parcours initialement prévu car, probablement pour éviter toutes sortes d'allées et venues le sentier indiqué sur la carte nous mène tout droit vers une clôture. Nous sommes obligés de nous dévier de notre itinéraire et emprunter une des rues adjacentes.
Ce n'est pas trop grave. En regardant je vois qu'il devrait être possible, en faisant une sorte de contournement, d'arriver à l'intérieur de la zone par le sud.
En tombant sur un sentier GR, le 5A (probablement une ramification du GR 5 qui va de la Mer du Nord, Hoek van Holland, à la Mer Méditerranée, Nice; environ 2600km), je me suis dit qu'au pire on le suivra. D'après le sens je suis certain qu'il nous mènera au début de notre parcours d'hier.

En arrivant à la partie Sud du Houtsaegerduinen je constate avec plaisir que le sentier que je comptais emprunter est accessible. En regardant la carte générale à l'entrée on voit que les autres accès on été condamnés et qu'on ne peut y entrer et sortir que par ici.

Le sentier intérieur fait une grande boucle. C'est décidé, nous rentrons et en sortant on continuera avec le GR.

Le temps est agréablement moins froid d'où que j'ai mis de côté ma casquette et coiffé simplement le Buff en mode bandana; ça chauffe moins mais ça protège quand même. Le parcours intérieur est étonnamment calme malgré que la zone est complètement entourée de "civilisation". Nous semblons à nouveau être les seuls promeneurs. Ce n'est que vers la fin que nous avons croisé un couple et une personne qui se faisait promener par son chien. Il faut dire les choses comme elle sont, car à mon avis, si la personne n'avait pas de chien, elle ne serait pas en train de se promener, elle n'en avait pas l'allure.

Ayant repris le GR il nous mène tout droit vers une autre réserve naturelle la Oosthoekduinen où quelque part je sais qu'il y a un cimetière militaire.

Il est déjà onze heures et demie. Nous devons être de retour pour au moins treize heures car nos amis arrivent à ce moment là et avant nous voudrions préparer quelques toasts et acheter du Cava.
A partir d'ici, je connais assez bien le chemin car nous sommes déjà venus à plusieurs reprises.
Nous arrivons au Centre Nature et comme supposé au départ de notre parcours d'hier.

Nous nous dirigeons donc vers le centre ville pour passer au Proxi où nous achetons quoi mettre sur les toasts et de quoi remplir les verres.
Notre retour final a lieu a midi quarante. Juste assez tôt pour nous changer et préparer le tout avant que Anne, Marion, Sophie et Véronique n'arrivent.
Ding, dong, elles sont là ....

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