Lorsque nous avions déménagé à Tubize, la vision des
structures des hauts fourneaux des forges nous semblaient un peu comme une
tâche dans le paysage. Des champs, des arbres à perte de vue et cet amas métallique
qui chantait en plein milieu.
L’orientation de la maison faisant que les forges se
trouvaient sur le devant; depuis le jardin, orienté à 180°, on ne les apercevait pas.
En outre étant situés à l’ouest et en général le vent soufflant d’ouest vers l’est, même les infimes poussières nous épargnaient.
Le paysage a changé depuis. C’est encore assez bucolique, on
entend les coqs, les moutons, les oies, canards et tutti quanti mais, la ville
nous a rattrapés. Les champs devant la maison, où l’on observait les moissonneuses, sont devenus des maisons. Le panneau de fin d’agglomération qui se trouvait
juste à côté de chez nous a été transféré à peu près un kilomètre et demi plus
loin.
Pour revenir aux forges ; s’il est vrai que depuis
quelques années on n’entendait plus le bruit le soirs ou la nuit des hommes à l’ouvrage,
finalement on s’était habitué à leur présence dans le paysage et souvent lors
de nos promenades à pied ou vélo c’étaient les signaux ou « bornes » qui
nous indiquaient qu’on n’était plus trop loin de la maison.
Aujourd’hui (hier), un pan de l’histoire s’est effondré et, malgré
tout, leur silhouette va certainement me manquer.
RIP Forges de Clabecq.
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