Etant partis pour La Panne à une heure inhabituelle, vers une heure du matin (1) je me suis couché vers quatre heures et demie.
Bien sûr, je me suis réveillé vers sept heures, mais je me suis dit que étant donné qu'il n'y avait pas le feu et que je sentais quelque peu un manque de rattrapage de sommeil, je me suis dit que pourquoi ne pas faire comme d'aucuns et essayer de me rendormir ... re-rendormi, re-réveillé vers huit heures trente, re-rendormi et levé vers onze heures; nous nous sommes mis en marche pour notre promenade passé midi et demi, après un petit déjeuner frugal.
La journée est belle et lumineuse, mais il y a assez bien de vent.
Avant de quitter l'appartement, nous ne savons pas encore trop bien si aller à gauche vers la France ou à droite vers la Hollande. le vent venant de la France j'aurais été dans cette direction pour finir la tournée avec le vent dans le dos. Mais, c'est vrai, nous allons très souvent de ce côte et le vent souffle presque toujours depuis la France.
Nous avons donc opté pour le Nord-Est.
Nous marchons d'un bon pas, environ 5 km/h, sans savoir trop jusqu'où nous allons aller.
Au début nous nous disons que comme il est tard (presque 13h) nous irions jusqu'au bout de Koksijde et puis rentrer peut-être par l'intérieur.
La marée est en train de descendre. Comme marcher sur la plage est fort monotone, j'occupe mon esprit à observer les traces laissés par d'autres. Ainsi je vois, qu'un promeneur avec un cheval de trot est passé par là, non seulement aller mais aussi au retour puisqu'il y a les deux sens. Il s'agit maintenant de deviner laquelle des deux traces est la plus ancienne. Je dirais que le retour est plutôt dans notre sens étant donné que la marée est en train de descendra à l'aller il ne pouvait pas "rouler" plus à notre gauche. Cette théorie se confirme plus tard lorsque j'observe que sur la trace à notre encontre il y a plus de sable sec qui s'es introduit dans les creux, etc. etc.
Ainsi distraits nous sommes arrivés à notre destination, qui nous fait à peu près cinq kilomètres donc une dizaine après le retour. Finalement nous décidons de continuer et d'aller jusqu'à Nieuwpoort et rentrer éventuellement avec le tram si nécessaire.
Nous reprenons donc la marche. Cela ne me dérange pas, mais je pense déjà au retour, non pas pour la distance, mais pour le vent en face, car ce n'est pas la même chose marcher avec le vent dans le dos que de face.
Evelyne me demande combien de kilomètres nous avons fait. Je lui dis qu'à ce moment nous avons marché probablement huit ou neuf. Sans être fatigué, je sens quand même mes muscles. Nous décidons d'aller jusqu'à l'embouchure de l'Ijzer, puisque pour aller plus loin nous devrions entrer dans la ville et de toutes manières on n'a pas toute la journée.
Arrivés à l'Ijzer, il y a une sorte de "ponton" qui rentre dans la mer sur plusieurs mètres. J'ai vu que cella s'appelle le "Havengeul". Nous y allons jusqu'au but et là nous faisons notre halte collation : une pomme, un biscuit genre evergreen et un coca light. Cela fait du bien de s'asseoir. Nous devons bien nous couvrir car le vent est assez fort et tout de même frais.
Puisqu'Evelyne voudrai savoir les kilomètres parcourus avec exactitude, je mets pour le retour un trackeur sur mon téléphone.
Nous voilà repartis. Bien que nous essayons de garder un rythme similaire qu'à l'aller, ce n'est que l'intention. Je sens qu'on marche moins vite et que je suis de plus en plus fatigué.
On n'a plus vingt ni trente ans lorsque nous faisions cinquante kilomètres le weekend comme si de rien n'était.
L')age et l'en bon point comptent aussi, heureusement que je suis déjà sur mes presque vingt kilos de perte de poids. C'est déjà cela en moins pour mes jambes.
Le vent souffle par rafales parfois soulevant du sable ce qui est assez embêtant car il faut faire attention aux yeux et marcher contre le vent est tout de même plus fatiguant.
En outre mes plantes de pieds commencent à chauffer.
Marcher en forêt, sur des sentiers, etc. est moins fatiguant car une racine par ci, une pierre par là, de la boue plus loin, on pose le pied d'autant de manières différentes; ici, ce n'est pas de l'asphalte mais tout comme si. Tellement plat, rectiligne et uniforme qu'on pose le pied toujours de la même manière ce qui à la longe travaille toujours de la même manière et en ce qui me concerne me fait une sorte de réchauffement musculaire sur la plante des pieds.
Tant que je marche ça va, mais si je m'arrête un peu le démarrage est plus difficile.
En outre voir au loin où on doit arriver et ne pas sentir de réel avancement est assez décourageant. Je sais bien que nous avançons mais ... je me mets à penser que cela doit être la même sensation pour les marcheurs dans les étendues désertes même tout bêtement dans les plaines de Leon pour ceux qui font le Chemin de Saint Jacques (Comme je l'avais fait en vélo, je n'ai pas trop remarqué).
Il est près de cinq heures et demie nous sommes presque arrivés. l'aspect pratique commence à travailler dans ma tête, pour souper ce soir nous prévoyons d'acheter du poisson mais il faut encore y aller. Je ne suis pas sûr si la poissonnerie ferme à six heures.
Arrivés devant la porte de l'appartement le trakeur marque 10.980 m (11km) ce qui nous fait un total de 22km la balade.
Je propose donc à Evelyne de monter à l'appartement et je continue pour les achats.
Pour Evelyne j'ai acheté de la sole, pour moi du cabillaud. Après nous irons au Proxi pour les légumes.
C'était notre bol d'air de ce samedi.
(1) Nous avions attendu le retour de Rodrigo de son voyage à Broadstairs.
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About Me
- Vlirbo
- Je suis né le 10.11.1957 à La Bisbal d’Empordà (Girona) Espagne. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 22 ans. Je suis parti un 3 mars 1980 destination Bruxelles. J’habite en Belgique depuis. / I was born on the 10th November 1957 in La Bisbal d’Empordà (Girona) Spain. I lived there until I was 22 yold. I left on the 3rd March 1980 to Belgium, I have been living here since then. [vlirbo@skynet.be]
1 comment:
Vous êtes fous! Je fais 2 km aller-retour et je suis déjà Ko! Félicitations, vous êtes des pros.
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