Norah Jones in concert - Bruxelles

J’assiste rarement à des concerts live. Non pas parce que je n’aime pas mais parce que très peu d’artistes m’attirent au point de dépenser la valeur du ticket.

Si par le passé, j’ai assisté aux performances de quelques classiques tels que : José Carreras, Montserrat Caballé, Charles Aznavour, Isabelle Boulay, … Depuis quelques années seul quelques spectacles du genre Riverdance m’ont fait sortir de chez moi.

Finalement c’est plutôt grâce à ma fille que j’ai assisté au concert de Norah Jones d’hier soir à Forest National. En effet, lorsque je surfais pour la réservation de ses ticket pour Lady Gaga, je suis tombé sur l’annonce de sa prestation.

Je n’ai pris qu’une place sur le tribunes, crise oblige, mais s’agissant d’écouter un chanteur et non d’un spectacle visuel, cela n’avait pas trop d’importance.
J’y suis allé tout seul, comme un « grand ». Sachant comment cela se passe j’ai quitté la maison vers 17h, pour un spectacle qui ne commençait que 20h. Exagéré ? Non. Dès l’approche de Bruxelles, fait étonnant, à l’heure, en principe, du retour, embouteillage monstre pour entrer à Bruxelles et pourtant pour ma destination, Forest National, je ne dois même pas traverser la capitale.
L’autoroute étant complètement collapsée, je l’ai quittée à Beersel et j’ai suivi par les petites routes de campagne, à la queue leu leu, et à petite vitesse ponctuée d’arrêts de plus en plus souvent et un feux rouge pas loin de Drogenbos qui ne laissait passer que maximum quatre voitures à la fois, et ce que lorsque les conducteurs étaient suffisamment réveillés que pour s’activer à l’unison ; autrement avec un peu de chance seules trois voitures y passaient. Franchir ce feu m’a pris une quinzaine de minutes.
Finalement je suis arrivé à destination vers 18h20 et par chance, juste quand j’arrivais une voiture quittait un stationnement à vingt mètres du carrefour. Au moins j’ai eu de la chance pour une fois.

Bon, il n’y avait plus qu’à attendre. Comme il faisait beau et qu’il y avait encore de la place sur les terrasses environnantes, je me suis trouvé un coin pour me désaltérer et lire en attendant.

Vers 19h50 je me suis dirigé vers l’entrée du complexe et pris ma place. Si je devais mentionner un point négatif ce serait seulement la chaleur. Mais j’imagine que si elle n’est pas provoquée, elle n’est pas remédiée tellement la vente de boissons entre 2 et 4€ est florissante.

D’habitude, je ne prends pas de photos et encore moins je ne filme pas. D’un côté parce que souvent c’est interdit, de l’autre parce que la qualité obtenue et l’angle est moins que médiocre. Néanmoins, étant donne qu’apparemment il n’y avait pas d’interdiction j’ai quand même filmé quelques petits morceaux en guise de souvenir, dont voici, ci-dessous, un extrait.

Bilan. Satisfait.
Prochain rendez-vous en décembre pour Katie Melua