Wednesday, 2 January 2013

Bye bye 2012, Hello 2013


Une fois de plus, la bande de gais lurons s'est réunie pour fêter le passage de l'année "mourante" vers la naissance de la nouvelle année.
Le noyau de la bande, Andrea Joël, François, Patricia, Evelyne et moi, le reste de la bande variant selon l'endroit et l'engagement de tous et chacun.

Bien évidemment, cela ne se passe pas toujours de la même manière, mais cela revêt toujours une forme similaire d'organisation. Répartition de tâches et travail d'ensemble dans les heures précédant l'événement et les heures le suivant.

Ces dernières années on louait quelque part un gîte ou similaire et on y passait quelques jours ensemble ce qui soudait la relation mais augmentait aussi le volume des chairs. En effet on se nourrissait trop bien tous les jours. Les dernières en date  : semaine à La Panne, à la Baraque Fraiture, à Wissant (Côte d'Opale)

Cette année cela s'est passé chez Joël et Andrea et l'événement se limitait, en principe, à la soirée de nouvel an et à notre traditionnelle balade du premier janvier.

Joël et Andrea ont pris en charge la plupart des tâches : courses, préparation, aménagement des locaux, nous, et une partie des autres avons participé aux dernières touches et à la remise en ordre d'une partie des locaux.

Le début de soirée, se passait au rez-de-chaussée, la suite au premier étage, dans les appartements de Marina, pour se terminer à nouveau en bas.

J'avais hérité de la préparation de la bisque d'homard et du "cremat", breuvage catalan à base de café et rhum brun.

Pour l'élaboration de la bisque, referez vous à l'article précédent. Cela m'a pris environ cinq heures quoique si l'on ne devait compter que le temps strictement dédié à l'élaboration du mets, cela se chiffrerait probablement à la moitié.
Le partie féminine, disons de ma personnalité, qui me fait détester de ne faire qu'une chose à la fois, m'oblige au multitâche. Ainsi, pendant que je préparais la bisque, j'ai d'un côté entamé le nettoyage de l'appartement et d'un autre côte programmé l'enregistrement de quelques morceaux de musique passant en streaming vers des fichiers m4a (AAC)

L’évènement Nouvel an 2012 comporte aussi deux parties : la partie adultes, nous concernant mon épouse et moi et la partie jeunes concernant mes enfants Alba et Rodrigo à qui nous laissions la maison pour recevoir des amis et organiser leur fête. C'est déjà l'ixième fois qu'Alba organise des fêtes chez nous, toujours avec un nombre tout de même considérable de convives, allant de vingt à quarante jeunes, mais se résumant le plus souvent à une trentaine ce qui n'est pas négligeable du tout. D'autant plus que en étant jeunes ils n'ont pas nécessairement la même notion des limites ou de la capacité d'absorber du liquide.
Aussi, même si nous faisons entièrement confiance à nos enfants, on n'est jamais à l'abri d'un malheureux accident.
L'expérience de ces dernières années nous permet aussi de parer aux dérives déjà vécues. Faut dire aussi qu'en devenant des jeunes adultes, leur personnalité les rend plus responsables et mesurés et aussi plus participatifs à la remise en état des lieux, ce qui n'est pas négligeable.

Voici donc le récit des dernières heures de 2012 et les premières de 2013

Je rentrais donc de la mer ce matin de dernier jour de décembre, lorsque je reçois un sms de ma fille : "Papa, veux tu qu'on commence à dégager la salle à manger pour ce soir ?", à ce que j'ai répondu en vitesse que j'étais en route, qu'ils m'attendent, que j'arrivais dans une heure environ.

Du côté de notre soirée, je suis plus ou moins prêt, j'ai mes sept litres de bisque hermétiquement fermés dans la casserole à pression. Pour le cremat j'ai les caquelons en céramique et le camping gas ainsi qu'en prévision d'un doublé, j'ai une bouteille de Negrita, quelques bâtons de canelle et des grains de café. Pour le citron, le café et le sucre j'imagine qu'il y en aura assez chez Joël et Andrea.
Pour l'après soirée, j'ai nos sacs de couchage et nos tapis de sol et pour la promenade, nos bottes de randonnée, guêtres, gilet polaire; veste et chapeau tyrolien pour la pluie.

Concernant la soirée à la maison , nous avons commencé à dégager les plantes vers le garage. Les bibelots vers le bureau ainsi que toutes mes peintures et cadres non pendus.
Les décorations de Noël sont aussi passées à la trappe.
La salle à manger est ainsi dégagée au maximum.

Tous ceux qui restent dormir amènent en principe leurs sacs de couchage. L'expérience m'ayant appris à me méfier, j'ai mis de côté, pour ne pas dire cacher, nos autres sacs de couchage ainsi que les édredons. Ayant quelques sept à dix lits à la maison, nous avons une quantité non négligeable d'équipement de lit qui habituellement se trouve pas trop éloignée des mêmes, mais n'ayant pas envie qu'on les utilisé de manière abusive, sans housse ou que sais je, je me suis assuré de bien les mettre quelque part inaccessibles.

Nous allons partir vers 17:40, comme il est encore tôt, je donne un coup de main à Alba. Quelques unes de ses amies sont déjà là pour se préparer et mettre aussi la main à la pâte. Je suis rassuré que la partie friteuse est terminée pendant que j'étais à la maison car c'était une de mes craintes. Alba a frit ce qu'il fallait à l'avance et la mis dans le four à 30 degrés pour le maintenir au chaud. Tant pis pour la consommation; mais au moins un des risques d'accident est écarté.
Les filles se préparent, d'autres demandent ce qu'elles peuvent faire. Rodrigo et l'une ou l'autre des jeunes s'attèlent à la préparation de "lard-chèvre", d'autres voulaient commencer à préparer les toasts à ce que je leur ait demandé à quelle heure qu'ils comptaient les manger. M'ayant dit que vers 19:30 20:00, je leur ait conseillé de ne les préparer qu'une vingtaine de minutes à l'avance maximum; qu'autrement ils allaient se ramollir.
J'ai préparé pour Alba la mousse saumon fumé - crevettes; quelqu'un que je ne nommerai pas ayant "bouffé" le mascarpone que je réservais pour l'onctuosité de la préparation, je me suis débrouillé avec un yogourt  blanc. Le résultat n'est pas le même mais le goût des crevettes et saumon l'emportant fortement, on ne constate même pas qu'il y a du yogourt.

A chaque fois que je passe dans le hall je ne parviens pas à me faire à l'idée qu'ils vont boire toutes ces bières. Alba a acheté sept cassiers de Jupiler et il y en a déjà trois de plus amenés par quelques convives, ceci en plus des mousseux et cocktails qu'ils prévoient de faire.
Bon je leur fais confiance en espère dans le plus profond de moi qu'il n'y aura pas trop de dégats.

L'heure pour nous de partir est arrivée. Nous prenons congé des jeunes non sans leur dire que je ferais un tour dans la soirée, un peu pour leur faire comprendre que même si nous ne sommes pas là, nous pouvons arriver au moment le moins attendu. Je n'ai nullement pas l'attention de le faire mais, …. Je préfère laisser le doute planer .

En fait nous allons être à quelque sept kilomètres de chez nous.

Nous arrivons chez Joël et Andrea. Comme prévu nous sommes les premiers, ce qui m'arrange car je peux choisir le meilleur emplacement pour me garer.

Wow, ils ont complètement dégagé leur atelier pour l'aménager en bar dancing. L'effet est plus que frappant. On voit bien là la griffe d'Andrea et ses talents de décoratrice.
Je décharge nos affaires. En principe nous dormirons dans le salon, qui restera "inaccessible" pendant toute la soirée. On dépose donc nos affaires de couchage là.
La partie cremat je la dépose derrière le bar. La partie bisque, je la monte dans les appartements de Marina.
Là aussi cela a changé, une longue et agréable table pour vingt convives est dressée.

Après tout avoir déposé, nous commençons les préparations. Il est prévu de démarrer vers 19:30, il y a lieu de préparer donc les verrines de l'apéro. Deux convives sont déjà arrivés pour donner un coup de main aux préparations suivis de très peu de François et Patricia.

Nous mettons tous la main à la pâte et les dernières retouches avancent bon train. L'ambiance est bon enfant. Les restant des invités commence à arriver petit à petit. Il ne manque plus qu'une personne, Gerda qui sera un peu en retard. Nous lançons donc les hostilités.

Entre l'apéritif et ma bisque, il y a encore les Noix de Saint Jacques. Je mets quand-même déjà chauffer la soupe très doucement en m'obligeant de monter toutes les trois à cinq minutes pour touiller le tout.

L'apéritif était composé de quelques verrines diverses, des choux au foie-gras, variété de charcuterie et les classiques salés des apéritifs, nachos-chips, peanuts, etc. comme boisson, un mousseux agrémenté d'un fond de sirop.

Le menu agencé par Joël et Andrea nous fait rêver, en voici la composition.


Nous sommes montés à l'étage pour nous attabler et lancer les Noix de Saint Jacques. J'ai profité pour augmenter de deux/trois crans le réchauffement de la bisque. Comme je suis beaucoup plus près, je peux la surveiller de manière plus attentive. J'ai ajouté la garniture, le corail avec le beurre et un bon filet de cognac, non brulable qui laissera un plaisant arrière goût en bouche. La crème fraîche je ne l'ajouterai que quelques secondes avant de servir.











Pour le service des plats, comme ils sont composées en cuisine, il y a toujours une bonne flopée de volontaires. Par exemple, pour le foie-gras, l'un met la tranche de pain d'épice, l'autre la tranche de foie gras, un troisième le confit d'oignon, un quatrième le confit de mangue, ... le confit de coing et mousse de faisan, d'autres font le service à table.
François a hérité le service des vins. Il a assez de boulot à ouvrir et servir les vins. Mais on voit que cela lui plait.

Les Noix de Saint Jacques sont délicieuses. C"'est à mon tour de m'occuper de servir la bisque. Je calibre le volume et les invités, je vois que je peux mettre sans risque trois louches de soupe ce qui me permet de m'assurer que tous auront plus ou moins trois à quatre morceaux entiers. Si ce n'est pas avec la première, ni la deuxième, je pars à la pêche obligatoire à la troisième louchée.

Je suis content, elle a beaucoup plu. J'ai reçu plein de compliments. Cela fait plaisir. D'autant plus qu'à côté des talents de Joël et Andrea, je ne suis qu'un simple amateur.

Au foie gras il y en avait déjà qui calaient un peu. Je me suis dit, fourte!, avec tout ce qui manque encore ….

L'ambiance bat son plein, en voici un exemple : Nan-2012.m4a 

Lors du "Colonel", le sorbet (délice de mangue) à la vodka, j'ai un peu "abusé" du préposé à la vodka. A un moment je lui dis : "fais attention car à ce rythme il n'y en aura pas assez pour tout le monde".
Du coup il a un peu réduit le volume qu'il versait dans les verres. Puis comme j'étais des derniers à être servi et que, à la suite de mon commentaire, il en restait suffisamment de vodka, je lui dis : "Bon étant donné qu'il en reste assez, mets moi une bonne rasade". Et voilà l'art de la manipulation en douce. D'autant plus que c'était de la Vodka à la mange.

Au départ il était prévu une cuisse et un blanc de faisan par personne, mais étant donné que l'espace stomacal diminuait à grand pas, seulement le blanc a été servi. Connaissant la musique, je me suis dit que ce n'était pas perdu, qu'on l'aurait probablement demain après la promenade.

Le coup de minuit approchant à grand pas il a été décidé de faire une adaptation à la programmation du souper et faire passer les 12 coups de minuit avant les fromages et la fontaine de Madagascar.
Nous sommes donc redescendus au bar pour les "trinquâges" de rigueur et les échanges de bon souhaits.
La suite du repas a eu lieu au discothèque-bar-dancing.

Le fromages et la fontaine de chocolat se sont prolongés jusqu'à environ deux heures du matin. Entre temps c'était la danse et la "drinke" qui prévalait. Malgré que je ne devais pas conduire, je n'ai pas exagéré avec la boisson et ce n'était pas non plus une question de régime; car je m'étais dit que ce soir, je mettais tout "ça" de côté; qu'il fallait aussi se laisser vivre.
Depuis que la soirée à commencé, je crois que j'ai bu quatre verres de mousseux (Prosecco La Gioiosa) à l'apéritif, deux/trois verres de blanc (Chablis et Pinot Gris) pendant la première partie du repas, un verre voire deux de rouge (Petit Poujeaux Moulis) avec le faisan et deux mousseux (Brut rosé) sur les douze coups de minuit et un verre de Couffrant avec les fromages.

C'est mon tour d'entrer à nouveau en scène pour le Cremat. Nous nous étions mis d'accord à l'avance sur les outils et l'emplacement. J'ai donc installé le réchaud électrique sur une petite table au coin de la pièce et j'ai placé le caquelon en céramique dessus pour qu'il commence à chauffer. D'habitude j'ajoute le café et le rhum préchauffés, mais comme j'avais peur que cela ne prenne pas trop de temps j'ai versé le café pré-prépare tel quel en me disant que le réchaud allait l'amener à la température adéquate. J'ai ajouté les grains de café, les battons de cannelle et le sucre de canne tout en tournant pour que le réchauffement se fasse de manière homogène. J'ai ajouté la pelure de citron en direct et après avoir attendu un peu, j'ai ajouté une bouteille de rhum brun de Joël.
J'ai laissé chauffer un peu et lorsque je me suis décidé à faire flamber, cela ne prenait pas. Je me suis maudit de ne pas avoir suivi scrupuleusement mes principes de tout préchauffer. J'ai laissé encore un peu et au deuxième essai cela ne flambait toujours pas. J'ai donc décidé qu'il était temps d'agir et trouver le grand remède au grand contretemps. Je suis donc allé chercher ma bouteille de rhum en réserve. que j'ai mis bouillir dans un poêlon sur la taque de la cuisine. Tant pis, il y aurait le double de rhum que prévu, mais il fallait que cela flambe. Et puis, certainement qu'avec la flambée le reste du rhum se laisserait entrainer aussi.
Cela a bien marché. A l'approche de l'allumette la belle flamme bleue et la bonne odeur de l'alcool des caraïbes, qui part, flotte dans l'air. Evidemment comme il y a double ration de rhum, cela prend plus de temps que d'habitude à être à point. Le quart d'heure habituel est vite devenue presque une demi heure. J'ai goûté, j'ai laissé flamber encore un peu et puis je l'ai laissé s'éteindre. Il ne fallait pas non plus perdre tout l'alcool.
Les connaisseurs se sont manifestés les premiers. Les autres, se méfiant un peu, se sont approchés plus doucement en demandant en quoi consistait, etc. j'ai un peu forcé la main à deux récalcitrants qui n'osaient pas. A mon avis, m'ayant vu verser le rhum ils ont attrapé peur.
Mes amis sont vaccinés, ils connaissent mais les nouveaux venus un peu réticents au début, se sont laissés facilement convaincre. Tout le monde a apprécié finalement ce "café" spécial.
Il est vrai que moi je connais cela depuis mon plus jeune âge car c'est très traditionnel du côte de Palafrugell, Calella, Llafranch, Begur, Tamariu, Sa Riera, Palamós, bref toute la Costa Brava. Cela fait partie du folklore et de la culture locale, toujours lié aux "cantades d'havaneres" et parfois même en dehors.
En outre François quie s'amuse à présenter le breuvage comme une potion magique et m'introduire comme l'Antonionix de la Catalogne …. C'est encore tout juste si l'on ne s'attend à m'entendre faire des incantations magiques pour éloigner je ne sais quels mauvais esprits ...

Il est près de trois heures et demi. Je n'ai pas sommeil mais je suis fatigué physiquement. C'est vrai qu'on est restés un bon moment débout. Me connaissant, je n'ose pas trop m'approcher de la fontaine de chocolat. Au lieu de prendre quelques fruits et les tremper dans le chocolat coulant, j'ai préféré prendre quelques cuillerées de chocolat tout seul et les mettre dans mon bol vide de cremat et puis finalement j'ai craqué pour tremper deux des boudoirs de l'apéritif dans le chocolat. Probablement une sorte de parallélisme par rapport au subconscient de ma culture innée qui traditionnellement se nourrit de "churros con chocolate" aux petites heures d'un premier janvier.

Vers quatre heures et demie, ceux qui ne restaient pas dormir ont commencé tout doucement à partir. Comme deux des personnes qui allaient rester dormir, Vincent et Audrey, ont décidé finalement de rentrer quand même chez eux, qui n'est pas trop loin, nous avons hérité de leur chambre. On ne dormira donc pas dans le salon et nous ne devrons même pas devoir utiliser nos tapis de sol.
Nous sommes restés finalement à sept et vers cinq heures nous sommes allés nous coucher.
Ayant plu toute la soirée on pourrait s'imaginer que la promenade de midi était compromise … c'est mal nous connaître. La promenade restait bien prévue pour midi.

Comme nos sacs de couchage sont "jumellables" je les ai "collés" ensemble. Je crois que je me suis endormi presque instantanément après m'être mis en position horizontale.
Fidèle à ma nature, vers huit heures et demie j'étais déjà réveillé.
Je me suis levé en me disant que j'allais ranger un peu dans la cuisine en attendant que les autres émergent. Quelques minutes plus tard, Andrea, est apparue et en tandem on a terminé le rangement.
Il continue a pleuvoir, mais d'après la prévision météo cela devrait arrêter vers midi. Comme il n'est qu'onze heures on ne s'inquiète pas trop.

Le restant de la troupe commence à se manifester.
Pour le petit déjeuner on a décidé de liquider le chocolat restant dans la fontaine en l'allongeant d'un peu de lait pour le nettoyage de la même.
Aussi, nous nous sommes attaqués au restant des fromages. Nous sommes finalement six
Une partie de fêtards est passée pour s'acquitter du paiement.
Il faut dire que à chaque année je suis épaté du prix à payer par rapport aux mets consommés. La fête de cette année, ne revient qu'à 42 Euros par personne. Nulle part ailleurs on aurait eu ce prix pour tout ce que nous avons consommé, non seulement en quantité mais aussi en qualité.
Il est évident que le service et la cuisine nous les faisons nous-mêmes, que la décoration et aménagement des locaux est sans frais. Aussi, cette année il n'y avait pas de location à payer.
N'empêche que c'est un plus que raisonnable. Merci Joël et Andrea pour tout le capital de votre temps que vous nous offrez !!!
Fidèle à la prévision, la pluie s'est arrêtée et quelques rayons de soleil pointent le nez derrière les nuages qui s'éloignent. Nous nous équipons en conséquence et entamons notre promenade. Finalement nous avons quitté la maison vers 13h15. J'étrenne mes nouvelles bottes, reçues à Noël. Il était temps, j'étais sans chaussure depuis environ deux ans, lorsque la semelle de mes bonnes bottes avait lâché se fendant en longueur. Pour les quelques sorties que nous avons fait entre temps j'utilisais ce que j'appelle mes bottes soft, celles utilisées pour la traversée du désert en Tunisie; qui sont bien mais que dès qu'il y a un peu d'humidité ne sont pas fiables.

Etant donné la quantité de pluie tombée pendant toute la nuit et la matinée, cela aurait été du masochisme que de s'aventurer dans la forêt.
Nous avons décidé donc de descendre au canal.

Nous sommes rentrés vers quinze heures. En fonction de la vitesse et du temps, je calcule que nous avons parcouru quelque huit kilomètres.

Comme supposé, nous n'allions pas laisser périmer le non consommé. François et Patricia doivent aller voir de la famille. Nous nous sommes mis d'accord pour qu'ils reviennent vers 18 heures et souper à nouveau ensemble à nous six.
Pour notre part, Evelyne et moi, avons décidé de ne pas rentrer à la maison pour laisser Alba et Rodrigo terminer leur rangement à l'aise. D'après les textes échangés en cours de soirée et matinée, tout semble s'être déroulé très bien. Avec une très bonne ambiance et participation de tous. Il n'y a eu qu'une seule casse à déplorer et c'est vrai qu'après qu'Alba me l'ait annoncé c'était prévisible et on aurait dû y penser : Une cruche à eau en céramique qui se trouve sur le passage ... C'est des choses qui arrivent. L'été prochain quand on sera en vacances à Palamós on fera un tour par La Bisbal pour en acheter une autre.

A dix-huit heures on a repris les mêmes ingrédients et on a recommencé. A peu près le même repas de la veille sauf la Noix de Saint Jaques et le fait qu'on avait les cuisses des faisans au lieu des blancs.

Pendant le souper on a déjà décidé que dans 364 jours ce sera du chevreuil qu'on aura ….

Nous nous sommes quittés finalement vers 21h30

Chez nous tout est presque rentré dans l'ordre. Il faudra simplement replacer les plantes et un peu tout à notre manière, mais tout est impeccable. Nous avons félicité Alba et Rodrigo pour la bonne gestion de l’évènement en leur commentant que c'était des fins comme ça qui permettaient d'autres commencements.

L'année est bien démarrée.

1 comment:

Unknown said...

Merci pour le récit de la soirée qui comme d’habitude est raconté avec moult détail
Je suis au rendez-vous pour 2013-2014