This should be as I say in the first Article the starting point to visit all the information I open to everyone. Have a good "travel" through it.
About Me
- Vlirbo
- Je suis né le 10.11.1957 à La Bisbal d’Empordà (Girona) Espagne. J’y ai vécu jusqu’à l’âge de 22 ans. Je suis parti un 3 mars 1980 destination Bruxelles. J’habite en Belgique depuis. / I was born on the 10th November 1957 in La Bisbal d’Empordà (Girona) Spain. I lived there until I was 22 yold. I left on the 3rd March 1980 to Belgium, I have been living here since then. [vlirbo@skynet.be]
Wednesday, 31 August 2011
Alba in Portland
Chère petite(1) Alba,
On dirait que ce dernier temps il n’y en a que pour toi dans mes textes : Ta fin d’année, tes fêtes, ton anniversaire, ton départ pour les USA, etc. Aujourd’hui ce sera encore le cas.
Nous t’avons conduit hier à l’aéroport et t’avons vu passer la ligne de démarcation. Depuis tu n’as plus quitté ma pensée : Elle doit être maintenant sur le point de s’embarquer, elle est en plein au-dessus de l’Atlantique, elle doit être en train d’atterrir, elle …, elle …,
Ce matin encore lorsque je me suis mis en route, juste un peu avant 6 heures je me suis dit. Elle doit être arrivée à Portland, si le contrôle des bagages a été rapide elle devrait déjà avoir rencontré Marilyn et Amanda.
Oui Albinotte c’est ainsi, que tu le veuilles ou pas nous pensons très fort à toi. Bonne route dans ton nouvel environnement.
Papa
(1) Petite dans le sens affectif
P.S. Lorsque j'ai commencé à écrire ces lignes, dans le train, tu n'étais pas encore arrivée ou sur le point d'être.
J'ai reçu il y a peu ton courriel avec ta photo.
Saturday, 30 July 2011
Lettre ouverte à une petite fille qui a grandi.
Chère Alba,
Aujourd’hui t’as 18 ans.
Il faut bien marquer le côté mathématique de l’événement quoique tu sais très bien que ce n’est pas ce matin en te réveillant, pour autant que tu aies été dormir, que tu es plus adulte qu’hier.
Le passage vers le nouvel état se fait en douceur et principalement par l’accumulation d’expériences tant positives que négatives. D’où que, quoiqu’il arrive, il est toujours possible d’en tirer quelque enseignement positif.
Je t’ai vu naître, t’ai donné ton premier bain, je t’ai accompagné sur le chemin de ton enfance. Pansé tes bobos, parfois en soufflant sur la main qui n’était pas blessée pour distraire ton esprit, te faire rire, et te faire comprendre que ce n’était pas trop grave, que même je me trompais de main …
T’as eu, je crois, une enfance heureuse ; comme il se doit. T’auras toujours le temps de te préoccuper des soucis. Ta mère et moi avons essayé de te gâter sans te pourrir ; oui, c’est vrai. Nous avons œuvré à ce qu’il ne te manque rien de ce qui est essentiel, je dirais même que tu as eu un peu plus. Ce n’est pas ta faute si tu as eu la chance de naître dans un pays où il n’y a pas de pénuries, de conflit armé, de sécheresse ou d’autres problèmes.
D’autre part nous avons essayé de t’inculquer le discernement de ce qui est juste ; de ne pas considérer le tout comme un dû. Aussi tu as toujours su avoir de la reconnaissance et remercier spontanément pour ce que tu reçois.
T’as grandi dans une belle harmonie multiculturelle qui probablement a forgé une partie de ton caractère ouvert et curieux de tout. T’as fréquenté de tas de nationalités sans jamais t’étonner ni avoir des préjugés. C’est en partie cela qui alimente ta richesse. Je vois bien que, où que tu aies, tu reviens toujours avec des nouvelles connaissances, de liens d’amitié. Ton réseau s’élargit proportionnellement à la bonté de ton cœur. T’es une jeune fille agréable à fréquenter et avec qui on peut compter. Tu sais faire preuve de discrétion et coffre à confidences jamais trahies.
Parfois un peu trop empathique, mais cela doit être dû à ta jeunesse. Tu apprendras avec le temps à doser.
Un nouveau pan de ta vie s’offre à toi. Il coïncide avec ton départ aux Etats Unis où, sans être seule ou abandonnée, tu seras obligée de faire l’expérience, et apprendre, à prendre des décisions parfois sur le champ, parfois plus réfléchies. Ce seront là les balbutiements de ta vie d’adulte.
Aie toujours à l’esprit d’essayer à ne pas blesser les personnes qui te sont proches. Parfois leur décisions où agissements ne te conviendront peut-être pas. Essaie tout d’abord, avant de te laisser aller, de te mettre à leur place ; de te dire qu’ils ont certainement leurs raisons d’agir de la sorte. Chacun connaît ses boires et déboires. Bien évidement devant une répétition de comportements contraires, il va de soi qu’il faut agir en conséquence.
Quoiqu’il en soit, on ne sera peut-être pas toujours à côté de toi physiquement, mais sache que tu peux toujours compter sur nous.
Continue sur ta lancée à être la jeune fille joyeuse, studieuse, curieuse de la vie et de tout, nous sommes très fiers de toi.
Voilà, j’avais crû n’écrire que trois lignes et me voici déjà avec une petite tartine.
Papa.
Aujourd’hui t’as 18 ans.
Il faut bien marquer le côté mathématique de l’événement quoique tu sais très bien que ce n’est pas ce matin en te réveillant, pour autant que tu aies été dormir, que tu es plus adulte qu’hier.
Le passage vers le nouvel état se fait en douceur et principalement par l’accumulation d’expériences tant positives que négatives. D’où que, quoiqu’il arrive, il est toujours possible d’en tirer quelque enseignement positif.
Je t’ai vu naître, t’ai donné ton premier bain, je t’ai accompagné sur le chemin de ton enfance. Pansé tes bobos, parfois en soufflant sur la main qui n’était pas blessée pour distraire ton esprit, te faire rire, et te faire comprendre que ce n’était pas trop grave, que même je me trompais de main …
T’as eu, je crois, une enfance heureuse ; comme il se doit. T’auras toujours le temps de te préoccuper des soucis. Ta mère et moi avons essayé de te gâter sans te pourrir ; oui, c’est vrai. Nous avons œuvré à ce qu’il ne te manque rien de ce qui est essentiel, je dirais même que tu as eu un peu plus. Ce n’est pas ta faute si tu as eu la chance de naître dans un pays où il n’y a pas de pénuries, de conflit armé, de sécheresse ou d’autres problèmes.
D’autre part nous avons essayé de t’inculquer le discernement de ce qui est juste ; de ne pas considérer le tout comme un dû. Aussi tu as toujours su avoir de la reconnaissance et remercier spontanément pour ce que tu reçois.
T’as grandi dans une belle harmonie multiculturelle qui probablement a forgé une partie de ton caractère ouvert et curieux de tout. T’as fréquenté de tas de nationalités sans jamais t’étonner ni avoir des préjugés. C’est en partie cela qui alimente ta richesse. Je vois bien que, où que tu aies, tu reviens toujours avec des nouvelles connaissances, de liens d’amitié. Ton réseau s’élargit proportionnellement à la bonté de ton cœur. T’es une jeune fille agréable à fréquenter et avec qui on peut compter. Tu sais faire preuve de discrétion et coffre à confidences jamais trahies.
Parfois un peu trop empathique, mais cela doit être dû à ta jeunesse. Tu apprendras avec le temps à doser.
Un nouveau pan de ta vie s’offre à toi. Il coïncide avec ton départ aux Etats Unis où, sans être seule ou abandonnée, tu seras obligée de faire l’expérience, et apprendre, à prendre des décisions parfois sur le champ, parfois plus réfléchies. Ce seront là les balbutiements de ta vie d’adulte.
Aie toujours à l’esprit d’essayer à ne pas blesser les personnes qui te sont proches. Parfois leur décisions où agissements ne te conviendront peut-être pas. Essaie tout d’abord, avant de te laisser aller, de te mettre à leur place ; de te dire qu’ils ont certainement leurs raisons d’agir de la sorte. Chacun connaît ses boires et déboires. Bien évidement devant une répétition de comportements contraires, il va de soi qu’il faut agir en conséquence.
Quoiqu’il en soit, on ne sera peut-être pas toujours à côté de toi physiquement, mais sache que tu peux toujours compter sur nous.
Continue sur ta lancée à être la jeune fille joyeuse, studieuse, curieuse de la vie et de tout, nous sommes très fiers de toi.
Voilà, j’avais crû n’écrire que trois lignes et me voici déjà avec une petite tartine.
Papa.
©photo : Julie Clement
Friday, 8 July 2011
Alba au Pays de l'Oncle Sam (suite)
Pour le dossier et paperasseries concernant le visa d’Alba, j’avais agencé un petit classeur avec des chemises en plastique. Autant de chemises que des documents spécifiques demandés et en plus une chemise avec fermeture hermétique pour y mettre le passeport, les photos d’identité et l’enveloppe postpac.
Avec mon habitude ou ma manie des cartes heuristiques, je m’y retrouvais fort bien.
J’en ai crée une, rien que pour le visa, avec tous les documents et actions dont il fallait s’acquitter et en fonction de l’avancement des mêmes les tâches devenaient vertes et leur pourcentage d’exécution à 100%. A présent je l’ai intégrée dans la carte du voyage en général.
Comme le rendez-vous n’était pas encore fixé et qu’au WEP il nous avaient conseillé de rester disponibles pour les affaires administratives qui pourraient surgir, nous nous sommes réservés deux semaines de vacances à la côte Belge, pour parer à toute éventualité et le cas échéant descendre à Bruxelles si le besoin se fait sentir.
Comme nous nous y attendions, le rendez-vous à l’Ambassade américaine est tombé en plein milieu de la première semaine.
Le jeudi 7 juillet à 10h15.
Alba et moi sommes rentrés à la maison le mercredi dans la soirée, histoire de ne pas stresser le matin en allant au rendez-vous.
Le soir, à deux, nous avons revu le dossier pour nous assurer que tout y était. Je le savais bien mais une dernière vérification nous permettrait de mieux dormir.
Le matin nous sommes partis vers huit heures vingt.
Avec mon habitude ou ma manie des cartes heuristiques, je m’y retrouvais fort bien.
J’en ai crée une, rien que pour le visa, avec tous les documents et actions dont il fallait s’acquitter et en fonction de l’avancement des mêmes les tâches devenaient vertes et leur pourcentage d’exécution à 100%. A présent je l’ai intégrée dans la carte du voyage en général.
Comme le rendez-vous n’était pas encore fixé et qu’au WEP il nous avaient conseillé de rester disponibles pour les affaires administratives qui pourraient surgir, nous nous sommes réservés deux semaines de vacances à la côte Belge, pour parer à toute éventualité et le cas échéant descendre à Bruxelles si le besoin se fait sentir.
Comme nous nous y attendions, le rendez-vous à l’Ambassade américaine est tombé en plein milieu de la première semaine.
Le jeudi 7 juillet à 10h15.
Alba et moi sommes rentrés à la maison le mercredi dans la soirée, histoire de ne pas stresser le matin en allant au rendez-vous.
Le soir, à deux, nous avons revu le dossier pour nous assurer que tout y était. Je le savais bien mais une dernière vérification nous permettrait de mieux dormir.
Le matin nous sommes partis vers huit heures vingt.
Habituellement à cette heure-ci, le pire temps/trajet devrait nous prendre une heure et demie, mais comme nous sommes en « période » de vacances cela ne devrait pas être pire.
Nous sommes arrivés au parking du Conseil à 9h20, à peine une heure plus tard.
Ayant, à peu près une heure devant nous, j’ai préféré qu’on y aille à pied. On évite ainsi de rester coincés dans un métro à la suite de l’un ou l’autre problème. Le trajet à pied ne prend en principe qu’une vingtaine de minutes.
Comme lors de la prise de rendez-vous, à l’Ambassade, ils avaient bien spécifié de ne pas avoir avec soi des armes, des matériel électronique, etc. J’ai eu l’idée d’utiliser un des cassiers de la Librairie Filigranes pour y déposer toutes nos bombes, pistolets, etc. Je rigole !!!!, Alba a déposé son téléphone, sa trousse de maquillage, bref, finalement je lui ai conseillé de déposer son sac en entier et ne garder que le classeur avec les documents, un Bic, et la clé du cassier. Comme j’allais l’attendre, quand-même, à Filigranes même, je pense ne pas avoir abusé du service consigne.
En même temps si cela devait durer et je partais faire une autre course, elle pouvait récupérer son téléphone et m’avertir.
Vers dix heures, j’ai accompagné Alba jusqu’à l’entrée de l’Ambassade et nous nous sommes séparés. Cela peut durer entre 30 minutes et plusieurs heures, j’imagine qu’une petite heure de devrait suffire.
Je fais, donc, mon tour à la librairie et me choisis deux livres et un magazine et m’installe donc avec un petit déjeuner à attendre le retour d’Alba. Une heure plus tard, la voilà de retour.
Tout semble s’être bien passé. Après un petit déjeuner pour Alba, nous sommes partis faire d’autres courses. Puis que nous étions ensemble, nous avons profité pour aller chercher ses diplômes DELE de l’institut Cervantes le DELE intermédiaire qu’elle avait réussi en 2008 et le DELE supérieur qu’elle réussit l’année dernière.
En fin de journée, nous sommes retournés à La Panne, pour continuer nos vacances.
Nous sommes arrivés au parking du Conseil à 9h20, à peine une heure plus tard.
Ayant, à peu près une heure devant nous, j’ai préféré qu’on y aille à pied. On évite ainsi de rester coincés dans un métro à la suite de l’un ou l’autre problème. Le trajet à pied ne prend en principe qu’une vingtaine de minutes.
Comme lors de la prise de rendez-vous, à l’Ambassade, ils avaient bien spécifié de ne pas avoir avec soi des armes, des matériel électronique, etc. J’ai eu l’idée d’utiliser un des cassiers de la Librairie Filigranes pour y déposer toutes nos bombes, pistolets, etc. Je rigole !!!!, Alba a déposé son téléphone, sa trousse de maquillage, bref, finalement je lui ai conseillé de déposer son sac en entier et ne garder que le classeur avec les documents, un Bic, et la clé du cassier. Comme j’allais l’attendre, quand-même, à Filigranes même, je pense ne pas avoir abusé du service consigne.
En même temps si cela devait durer et je partais faire une autre course, elle pouvait récupérer son téléphone et m’avertir.
Vers dix heures, j’ai accompagné Alba jusqu’à l’entrée de l’Ambassade et nous nous sommes séparés. Cela peut durer entre 30 minutes et plusieurs heures, j’imagine qu’une petite heure de devrait suffire.
Je fais, donc, mon tour à la librairie et me choisis deux livres et un magazine et m’installe donc avec un petit déjeuner à attendre le retour d’Alba. Une heure plus tard, la voilà de retour.
Tout semble s’être bien passé. Après un petit déjeuner pour Alba, nous sommes partis faire d’autres courses. Puis que nous étions ensemble, nous avons profité pour aller chercher ses diplômes DELE de l’institut Cervantes le DELE intermédiaire qu’elle avait réussi en 2008 et le DELE supérieur qu’elle réussit l’année dernière.
En fin de journée, nous sommes retournés à La Panne, pour continuer nos vacances.
FIN de l'épisode VISA
Au retour de la mer, un formulaire, au nom de ma fille, de non livraison et mise à disposition à la poste nous attendait.
Il allait de soi que cela ne pouvait provenir que de l'Ambassade américaine.
En effet, le passeport, le visa (collé dans le passeport) et le formulaire DS-2019 dûment signé !!!!
En principe l'affaire VISA est réglé.
Prochaine étape : le voyage, quoi prendre, quoi laisser, quoi acheter sur place, etc. (à suivre)
Monday, 4 July 2011
Alba au Pays de l’oncle Sam
Je sais bien qu’Alba est en train d’écrire un blog, Alba-in-Stevenson, pour relater ses expériences, sentiments, quotidien et tout ce qu’elle voudra. Pour ma part je veux aussi m’y mettre de mon côté. Non pas pour la concurrencer mais pour donner mes impressions.
Je sais déjà que les deux blogs seront probablement complémentaires car pour ce qui me concerne, c’est plutôt l’aspect, je ne dirai pas technique mais, administratif de l’affaire.
L’idée commença a prendre forme l’année passée quand nous avons demandé des renseignement au sujet des différents séjours qui étaient proposés et les organismes qui s’en occupaient.
Nous portions notre choix sur WEP (World Exchange/Education Program) , d’autres organisation existent mais celle là nous semblait en être une bonne.
D’emblée l’année académique ou deuxième rhéto sur place fut privilégiée.
Les premières démarches virent le jour. Premiers formulaires, première course aux infos et documents.
De tous les formulaires les plus ardu à ce moment ce fut la fiche médicale pour laquelle il fallait remplir tous les vaccins avec dates, rappels et autres. Opérations subies, certificats de santé, etc.
La deuxième partie, les attestations et recommandations des professeurs, avec les notes des trois dernières années : troisième, quatrième et cinquième.
La lecture et acceptation de toutes les conditions, garanties et obligations.
Une fois le dossier entré et « accepté », l’aspect paperasserie passa au deuxième plan. Tout avait été rempli, écrit, signé. Il ne restait plus à WEP de digérer et mettre en route ses rouages.
Nous n’avions fini pas encore l’année 2010, il nous restait à peu près le tems de gestation d’un futur nouveau né.
Nous avions versé un premier virement il en restait encore trois à établir plus les frais des assurances.
Dans le courant du printemps 2011 Alba fut invitée par WEP à un weekend d’orientation dans les Ardennes, où sous forme de présentation et sketchs toute une série d’informations leur fut fournie.
En parallèle nous avions introduit un dossier auprès du Forem pour bénéficier d’une bourse du plan Marshall., aides qui ont fort diminué par rapport au passé, mais cela ne se refuse pas. Pour ce faire un dossier du projet, des intentions, du sérieux de la démarche et la preuve d’un minimum de connaissance des langes de Vondel et Shakespeare. La réussite de ce test linguistique étant une des condition sine qua non tout comme la réussite de l’année scolaire pour bénéficier de l’aide.
Petit à petit le projet se concrétise.
Nous avons reçu il n’y a pas longtemps les informations concernant l’Etat, la région, la ville, la famille d’accueil ainsi que la date : Alba part dans à peu près cinquante trois jours, le 27 août. Destination la ville de Stevenson, située au sud de l'État de Washington à environ 200 kilomètres au sud de Seattle, sur la frontière entre l'État de Washington et l'Oregon, sur les rives du fleuve Columbia.
La nature y est omniprésente.
En ce moment les démarches qui nous restent sont l’obtention du visa pour lequel nous avons rendez-vous jeudi prochain et puis le stress de la préparation des valises et tout ce qu’il faut pour un voyage du genre, en ne dépassant pas un certain poids des valises.
Je sais déjà que les deux blogs seront probablement complémentaires car pour ce qui me concerne, c’est plutôt l’aspect, je ne dirai pas technique mais, administratif de l’affaire.
L’idée commença a prendre forme l’année passée quand nous avons demandé des renseignement au sujet des différents séjours qui étaient proposés et les organismes qui s’en occupaient.
Nous portions notre choix sur WEP (World Exchange/Education Program) , d’autres organisation existent mais celle là nous semblait en être une bonne.
D’emblée l’année académique ou deuxième rhéto sur place fut privilégiée.
Les premières démarches virent le jour. Premiers formulaires, première course aux infos et documents.
De tous les formulaires les plus ardu à ce moment ce fut la fiche médicale pour laquelle il fallait remplir tous les vaccins avec dates, rappels et autres. Opérations subies, certificats de santé, etc.
La deuxième partie, les attestations et recommandations des professeurs, avec les notes des trois dernières années : troisième, quatrième et cinquième.
La lecture et acceptation de toutes les conditions, garanties et obligations.
Une fois le dossier entré et « accepté », l’aspect paperasserie passa au deuxième plan. Tout avait été rempli, écrit, signé. Il ne restait plus à WEP de digérer et mettre en route ses rouages.
Nous n’avions fini pas encore l’année 2010, il nous restait à peu près le tems de gestation d’un futur nouveau né.
Nous avions versé un premier virement il en restait encore trois à établir plus les frais des assurances.
Dans le courant du printemps 2011 Alba fut invitée par WEP à un weekend d’orientation dans les Ardennes, où sous forme de présentation et sketchs toute une série d’informations leur fut fournie.
En parallèle nous avions introduit un dossier auprès du Forem pour bénéficier d’une bourse du plan Marshall., aides qui ont fort diminué par rapport au passé, mais cela ne se refuse pas. Pour ce faire un dossier du projet, des intentions, du sérieux de la démarche et la preuve d’un minimum de connaissance des langes de Vondel et Shakespeare. La réussite de ce test linguistique étant une des condition sine qua non tout comme la réussite de l’année scolaire pour bénéficier de l’aide.
Petit à petit le projet se concrétise.
Nous avons reçu il n’y a pas longtemps les informations concernant l’Etat, la région, la ville, la famille d’accueil ainsi que la date : Alba part dans à peu près cinquante trois jours, le 27 août. Destination la ville de Stevenson, située au sud de l'État de Washington à environ 200 kilomètres au sud de Seattle, sur la frontière entre l'État de Washington et l'Oregon, sur les rives du fleuve Columbia.
La nature y est omniprésente.
En ce moment les démarches qui nous restent sont l’obtention du visa pour lequel nous avons rendez-vous jeudi prochain et puis le stress de la préparation des valises et tout ce qu’il faut pour un voyage du genre, en ne dépassant pas un certain poids des valises.
Wednesday, 29 June 2011
SNCB tous les jours l’aventure
Habituellement je vais en train au bureau, sauf certains jours où pour des raisons spécifiques il est plus aisé d’aller en voiture. Ces derniers jours à cause de facteurs différents j’étais allé en voiture. Hier il y a eu des gros problèmes dans le réseau à cause de la chaleur. Il y a toujours une raison, mais apparemment à la SNCB ils sont démunis contre tout : en hiver le froid, en été la chaleur, en automne les feuilles, entre temps les voleurs de cuivre mais surtout leur incompétence.
Je ne voudrais pas généraliser mais tous les jours il y a un ou l’autre problème, et je ne parle pas des retards, cela est devenu tellement courant que c’est normal.
Ce matin, donc, j’hésitais à prendre la voiture. Finalement je me suis dit que cela faisait longtemps et qu’en vue des problèmes eus hier, les probabilités pour que cela se répète aujourd’hui, devraient être minces. Erreur !!!!
J’ai garé la voiture et me suis dirigé vers le quai d’embarquement à Tubize. Exceptionnellement le train arrive à l’heure, pas le train deux étages habituel mais un ancien à quatre wagons. Il semblerait qu’un éclair soit tombé hier soir sur notre train habituel ; quelle coïncidence !!!
Bon, du moment que celui-ci roule et m’amène à Schuman je m’en fous. Encore erreur !!!!
Tout semble se dérouler normalement jusqu’à la gare de Bruxelles-Nord. Le train y arrive, mais ne repart pas. Une voix nous annonce que c’est le terminus, Que nous devons descendre et changer de train. Merde ! si je l’avais su, je serais descendu à Central et pris le métro.
Je consulte en vitesse et le prochain train passant par Schuman part dans dix minutes. Mais apparemment le train de 6h42 vers Arlon partant de la voie 6 s’arrêtera exceptionnellement à Schuman. L’annonce défile tant dans le couloir des pas perdus que sur la voie. Je me dis, pourquoi pas ? cela ne m’aura retardé que d’un petit quart d’heure.
Le train s’arrête et je monte. Comme moi, d’autres passagers du train précédent font de même.
Quel n’est pas mon étonnement quand je vois défiler la gare de Scharbeek et puis d’autres gares dont je ne connais pas le nom. Je sors dans le couloir, car c’était un train avec des compartiments ; d’autres passagers aussi étonnés que moi se posent les mêmes questions, au moins je ne suis pas le seul et cela me confirme que je n’ai pas fait d’erreur.
Au passage de l’accompagnateur, celui-ci nous indique que le train va bien à Arlon mais dévié par Louvain, que tous ceux qui vont aux gares entre Nord et Ottignies, doivent descendre à Louvain et retourner sur Bruxelles.
Je prends mon mal en patiente. J’aurai été promené bien que je ne l’aie pas demandé pas moi-même.
Je commence à consulter déjà sur RailTime la gare de Louvain pour savoir à partir de quelle voie partira le prochain train en direction de Bruxelles : 07h17 voie 1.
Il est à peu près 7h10, j’espère que ce train-ci arrivera à temps pour l’enchaînement.
Nous arrivons deux ou trois minutes avant. Je descends et change de voie.
Retour vers Bruxelles, heure d’arrivée prévue à Bruxelles-Nord 07h36. J’irai jusqu’à Central pour prendre le Metro. Non seulement je serai en retard mais en plus je devrais payer le Metro.
Gare Centrale, en me dirigeant vers le Metro je vois qu’un train vers Louvain La Neuve est sur le point d’arriver. Je vois et constate qu’il arrive, je monte donc.
A la gare du Nord son temps d’arrêt se fait plus long que d’habitude. Je me dis ah non, cela ne va pas recommencer !!!! Je suis quand-même étonné car il y a plein de monde qui est monté. J’imagine qu’on aurait prévenu les usagers avant qu’ils ne montent.
Quelques minutes plus tard le train se met en route ouf !, j’arriverai quand-même. Sur ce l’accompagnateur passe en nous signalant que le train n’ira pas plus loin que Bruxelles-Luxembourg. Je me fais confirmer qu’il s’arrête bien à Schuman.
Je suis à Schuman. Il est 08h05, cela m’a pris deux heures depuis mon départ et un détour par Louvain (la vieille) Merci SNCB pour le sightseeing spontané, je n’en demandais pas tant. !
Finalement, le train que je pensais prendre à la gare du Nord a quand même été supprimé.
C’est décidé, jusqu’au mois de septembre au moins j’irai travailler en voiture. Et puis on voudrait qu’on prenne les transports publiques …. Il faudrait tout d’abord qu’il y ait un service digne de ce nom.
Pour le retour cela n’a pas été mieux. Afin d’éviter de devoir me mêler à la masse de navetteurs des heures de pointe. J’ai décidé de rentrer plus tôt et terminer ma journée en télétravail. De toutes manières, le dossier que je dois préparer pour la réunion de demain je n’ai pas besoin d’être au bureau pour cela.
Je suis donc parti avec l’intention de prendre le train de 11h23 à la gare Schuman. Bien évidemment j’ai vérifié sur RailTime. Le train ne part pas de Louvain la Neuve comme d’habitude mais de Bruxelles-Luxembourg. Il ne risque donc pas d’avoir de retard, à priori.
J’arrive à la gare Schuman. Tous les affichages sont à l’arrêt. Un des préposé est en train de rediriger toutes les personnes qui vont en direction de Namur-Luxembourg vers la gare Centrale. Je demande quand-même si dans l’autre sens, vers la gare du Nord ça roule, il me dit que oui.
Je me dirige, donc, vers le quai 2 je suis le seul sur le quai ce qui n’est pas très rassurant. Personne, pas d’affichage, dans trois minutes, mon train devrait arriver. A croire qu’ils attendaient le premier pigeon. Cela fait à peine une minute que je suis sur le quai qu’une annonce sonore notifie que le train que j’attends a été supprimé.
Je pars donc vers le Metro pour aller à la Gare Centrale, là j’aurai plus de chances de trouver une connexion qui m’amène à Tubize.
Le train de 11h36, qui est en fait celui de 11h23 à Schuman est toujours annoncé. Je ne me fais pas d’illusion et commence déjà à regarder plus loin. A 11h39 il y en a un en direction de Braine-le-Comte et qui s’arrête par tout, même à Tubize.
Je table donc sur celui-là. A peine ma décision prise le train de 11h36 est annoncé avec un retard et voie d’arrivée indéterminés.
Le train de 11h39 arrive. Je monte et m’installe. C’est depuis ici que j’écris ces lignes. Cela risque d’être long car à peine sorti de la Centrale il s’est déjà arrêté quelques minutes avant d’arriver à Midi où il a pris treize minutes de retard. Si en temps normal je devais arriver à Tubize à 12h10 je peux m’estimer heureux si j’arrive à 12h30.
Comme je suis toujours à la recherche de positiver même les contretemps, le côte positif de cette journée c’est que nous pourrons téléphoner à l’Ambassade des Etats Unis pour prendre rendez-vous pour la demande du visa de ma fille.
Merci SNCB/NMBS
P.S. La cerise sur le gâteau ? A l’arrivée sur le parking je ne peux que constater que le pneu de la roue arrière gauche est crevé. Donc, avant d’arriver chez moi, je vais devoir encore me farcir le changement du pneu avec toute cette chaleur et la chemise qui me colle de partout. Il y a des jours où on ferait mieux de ne pas se lever.
Je ne voudrais pas généraliser mais tous les jours il y a un ou l’autre problème, et je ne parle pas des retards, cela est devenu tellement courant que c’est normal.
Ce matin, donc, j’hésitais à prendre la voiture. Finalement je me suis dit que cela faisait longtemps et qu’en vue des problèmes eus hier, les probabilités pour que cela se répète aujourd’hui, devraient être minces. Erreur !!!!
J’ai garé la voiture et me suis dirigé vers le quai d’embarquement à Tubize. Exceptionnellement le train arrive à l’heure, pas le train deux étages habituel mais un ancien à quatre wagons. Il semblerait qu’un éclair soit tombé hier soir sur notre train habituel ; quelle coïncidence !!!
Bon, du moment que celui-ci roule et m’amène à Schuman je m’en fous. Encore erreur !!!!
Tout semble se dérouler normalement jusqu’à la gare de Bruxelles-Nord. Le train y arrive, mais ne repart pas. Une voix nous annonce que c’est le terminus, Que nous devons descendre et changer de train. Merde ! si je l’avais su, je serais descendu à Central et pris le métro.
Je consulte en vitesse et le prochain train passant par Schuman part dans dix minutes. Mais apparemment le train de 6h42 vers Arlon partant de la voie 6 s’arrêtera exceptionnellement à Schuman. L’annonce défile tant dans le couloir des pas perdus que sur la voie. Je me dis, pourquoi pas ? cela ne m’aura retardé que d’un petit quart d’heure.
Le train s’arrête et je monte. Comme moi, d’autres passagers du train précédent font de même.
Quel n’est pas mon étonnement quand je vois défiler la gare de Scharbeek et puis d’autres gares dont je ne connais pas le nom. Je sors dans le couloir, car c’était un train avec des compartiments ; d’autres passagers aussi étonnés que moi se posent les mêmes questions, au moins je ne suis pas le seul et cela me confirme que je n’ai pas fait d’erreur.
Au passage de l’accompagnateur, celui-ci nous indique que le train va bien à Arlon mais dévié par Louvain, que tous ceux qui vont aux gares entre Nord et Ottignies, doivent descendre à Louvain et retourner sur Bruxelles.
Je prends mon mal en patiente. J’aurai été promené bien que je ne l’aie pas demandé pas moi-même.
Je commence à consulter déjà sur RailTime la gare de Louvain pour savoir à partir de quelle voie partira le prochain train en direction de Bruxelles : 07h17 voie 1.
Il est à peu près 7h10, j’espère que ce train-ci arrivera à temps pour l’enchaînement.
Nous arrivons deux ou trois minutes avant. Je descends et change de voie.
Retour vers Bruxelles, heure d’arrivée prévue à Bruxelles-Nord 07h36. J’irai jusqu’à Central pour prendre le Metro. Non seulement je serai en retard mais en plus je devrais payer le Metro.
Gare Centrale, en me dirigeant vers le Metro je vois qu’un train vers Louvain La Neuve est sur le point d’arriver. Je vois et constate qu’il arrive, je monte donc.
A la gare du Nord son temps d’arrêt se fait plus long que d’habitude. Je me dis ah non, cela ne va pas recommencer !!!! Je suis quand-même étonné car il y a plein de monde qui est monté. J’imagine qu’on aurait prévenu les usagers avant qu’ils ne montent.
Quelques minutes plus tard le train se met en route ouf !, j’arriverai quand-même. Sur ce l’accompagnateur passe en nous signalant que le train n’ira pas plus loin que Bruxelles-Luxembourg. Je me fais confirmer qu’il s’arrête bien à Schuman.
Je suis à Schuman. Il est 08h05, cela m’a pris deux heures depuis mon départ et un détour par Louvain (la vieille) Merci SNCB pour le sightseeing spontané, je n’en demandais pas tant. !
Finalement, le train que je pensais prendre à la gare du Nord a quand même été supprimé.
C’est décidé, jusqu’au mois de septembre au moins j’irai travailler en voiture. Et puis on voudrait qu’on prenne les transports publiques …. Il faudrait tout d’abord qu’il y ait un service digne de ce nom.
Pour le retour cela n’a pas été mieux. Afin d’éviter de devoir me mêler à la masse de navetteurs des heures de pointe. J’ai décidé de rentrer plus tôt et terminer ma journée en télétravail. De toutes manières, le dossier que je dois préparer pour la réunion de demain je n’ai pas besoin d’être au bureau pour cela.
Je suis donc parti avec l’intention de prendre le train de 11h23 à la gare Schuman. Bien évidemment j’ai vérifié sur RailTime. Le train ne part pas de Louvain la Neuve comme d’habitude mais de Bruxelles-Luxembourg. Il ne risque donc pas d’avoir de retard, à priori.
J’arrive à la gare Schuman. Tous les affichages sont à l’arrêt. Un des préposé est en train de rediriger toutes les personnes qui vont en direction de Namur-Luxembourg vers la gare Centrale. Je demande quand-même si dans l’autre sens, vers la gare du Nord ça roule, il me dit que oui.
Je me dirige, donc, vers le quai 2 je suis le seul sur le quai ce qui n’est pas très rassurant. Personne, pas d’affichage, dans trois minutes, mon train devrait arriver. A croire qu’ils attendaient le premier pigeon. Cela fait à peine une minute que je suis sur le quai qu’une annonce sonore notifie que le train que j’attends a été supprimé.
Je pars donc vers le Metro pour aller à la Gare Centrale, là j’aurai plus de chances de trouver une connexion qui m’amène à Tubize.
Le train de 11h36, qui est en fait celui de 11h23 à Schuman est toujours annoncé. Je ne me fais pas d’illusion et commence déjà à regarder plus loin. A 11h39 il y en a un en direction de Braine-le-Comte et qui s’arrête par tout, même à Tubize.
Je table donc sur celui-là. A peine ma décision prise le train de 11h36 est annoncé avec un retard et voie d’arrivée indéterminés.
Le train de 11h39 arrive. Je monte et m’installe. C’est depuis ici que j’écris ces lignes. Cela risque d’être long car à peine sorti de la Centrale il s’est déjà arrêté quelques minutes avant d’arriver à Midi où il a pris treize minutes de retard. Si en temps normal je devais arriver à Tubize à 12h10 je peux m’estimer heureux si j’arrive à 12h30.
Comme je suis toujours à la recherche de positiver même les contretemps, le côte positif de cette journée c’est que nous pourrons téléphoner à l’Ambassade des Etats Unis pour prendre rendez-vous pour la demande du visa de ma fille.
Merci SNCB/NMBS
P.S. La cerise sur le gâteau ? A l’arrivée sur le parking je ne peux que constater que le pneu de la roue arrière gauche est crevé. Donc, avant d’arriver chez moi, je vais devoir encore me farcir le changement du pneu avec toute cette chaleur et la chemise qui me colle de partout. Il y a des jours où on ferait mieux de ne pas se lever.
Monday, 27 June 2011
Un très long weekend
Nos enfants ont terminé avec succès leurs années respectives : sixième et troisième.
Alba avait programmé pour jeudi dernier une fête à la maison où elle invitait ses camarades de clase et d’autres amis, pour fêter la fin des examens, des rhétos et son départ pour les terres de l’oncle Sam. Oui, son départ est prévu pour le 27 août, retour dix mois plus tard, mais ce sujet fera l’objet d’un article exclusif.
En tout et pour tout, une quarantaine de jeunes étaient attendus jeudi dès 19h.
Les préparations avaient commencé déjà bien avant : trouver des chaises, des tables, des tonnelles, monter la tente, prévoir à manger et à boire, etc.
Mine de rien il a été question de faire des calculs assez tirés par les cheveux, du genre combien de verres peut on tirer d’un mélange initial en préparation de la sangria en estimant en même temps le nombre de verres qu’en principe pourrait boire un participant pour déterminer le nombre de bouteilles de jus, vin, etc. qu’il fallait acheter.
Pour le repas j’ai dû m’y prendre, faute de grands ustensiles, par étapes et refaire à plusieurs reprises les mêmes gestes avec les mêmes proportions et temps de cuisson. Tout en veillant qu’au moment de servir ce soit chaud pour tous.
Je ne sais pas s’il revient à moi de le dire, mais je pense qu’elle a été un succès.
Les jeunes se sont bien amusés, il n’y a pas eu de disputes ni de tensions. Tout au plus quelques dépassements de capacité d’ingurgitation, mais rien de déplorable et comme la plupart restait dormir à la maison : chambres, salon, grenier, chalet, tente,…. Je m’inquiétais surtout pour les voisins, car le tapage ne s’est terminé que vers cinq heures du matin.
Voici un échantillon de l'ambiance
...
Pour ne pas trop avoir l’air de faire le gendarme, je faisais des allées et venues entre le grenier et le rez-de-chaussée. Finalement je me suis couché vers six heures trente, plus tard que je ne me lève d’habitude (5 heures). Je voulais être sûr que tous étaient à l’horizontale avant d’enterrer l’hache de vigilance.
Vers dix heures nous sommes allés chercher les croissants commandés, pour finir en beauté par un petit déjeuner convivial.
Cela était l’avant fête et la fête, maintenant le tour à l’après fête : ramassage, démontage, nettoyage, rangement, … Quelques uns des jeunes est resté pour le ramassage et une partie du nettoyage, la suite nous est revenu tout naturellement.
Aujourd’hui, trois jours plu tard tout n’est pas encore rentré dans l’ordre habituel, mais ce n’est pas trop grave : la table et les bancs du chalet sont encore dans le garage, car avant de les remettre en place, je voudrais profiter pour faire un nettoyage du chalet.
La tente sera démontée aujourd’hui car ayant fait très chaud, je suis sûr qu’elle sera sèche ce qui me garantira l’absence de moisissures.
Le matériel emprunté, prêté par des amis, a déjà été rendu.
Il ne me reste qu’à dire : félicitations Alba et Rodrigo !!!!!!!
Alba avait programmé pour jeudi dernier une fête à la maison où elle invitait ses camarades de clase et d’autres amis, pour fêter la fin des examens, des rhétos et son départ pour les terres de l’oncle Sam. Oui, son départ est prévu pour le 27 août, retour dix mois plus tard, mais ce sujet fera l’objet d’un article exclusif.
En tout et pour tout, une quarantaine de jeunes étaient attendus jeudi dès 19h.
Les préparations avaient commencé déjà bien avant : trouver des chaises, des tables, des tonnelles, monter la tente, prévoir à manger et à boire, etc.
Mine de rien il a été question de faire des calculs assez tirés par les cheveux, du genre combien de verres peut on tirer d’un mélange initial en préparation de la sangria en estimant en même temps le nombre de verres qu’en principe pourrait boire un participant pour déterminer le nombre de bouteilles de jus, vin, etc. qu’il fallait acheter.
Pour le repas j’ai dû m’y prendre, faute de grands ustensiles, par étapes et refaire à plusieurs reprises les mêmes gestes avec les mêmes proportions et temps de cuisson. Tout en veillant qu’au moment de servir ce soit chaud pour tous.
Je ne sais pas s’il revient à moi de le dire, mais je pense qu’elle a été un succès.
Les jeunes se sont bien amusés, il n’y a pas eu de disputes ni de tensions. Tout au plus quelques dépassements de capacité d’ingurgitation, mais rien de déplorable et comme la plupart restait dormir à la maison : chambres, salon, grenier, chalet, tente,…. Je m’inquiétais surtout pour les voisins, car le tapage ne s’est terminé que vers cinq heures du matin.
Voici un échantillon de l'ambiance
...
Pour ne pas trop avoir l’air de faire le gendarme, je faisais des allées et venues entre le grenier et le rez-de-chaussée. Finalement je me suis couché vers six heures trente, plus tard que je ne me lève d’habitude (5 heures). Je voulais être sûr que tous étaient à l’horizontale avant d’enterrer l’hache de vigilance.
Vers dix heures nous sommes allés chercher les croissants commandés, pour finir en beauté par un petit déjeuner convivial.
Cela était l’avant fête et la fête, maintenant le tour à l’après fête : ramassage, démontage, nettoyage, rangement, … Quelques uns des jeunes est resté pour le ramassage et une partie du nettoyage, la suite nous est revenu tout naturellement.
Aujourd’hui, trois jours plu tard tout n’est pas encore rentré dans l’ordre habituel, mais ce n’est pas trop grave : la table et les bancs du chalet sont encore dans le garage, car avant de les remettre en place, je voudrais profiter pour faire un nettoyage du chalet.
La tente sera démontée aujourd’hui car ayant fait très chaud, je suis sûr qu’elle sera sèche ce qui me garantira l’absence de moisissures.
Le matériel emprunté, prêté par des amis, a déjà été rendu.
Il ne me reste qu’à dire : félicitations Alba et Rodrigo !!!!!!!
Friday, 10 June 2011
Katie Melua en concert
J’ai pris connaissance de l’existence de Katie Melua lors de mon escapade en Irlande, en 2007.
Lorsque en mai de l’année passée, ma fille m’a demandé de lui réserver des tickets pour le spectacle de Lady Gaga, j’ai profité pour en prendre deux autres spectacles pour moi, Norah Jones qui passait en juin à Forest National et Katie Melua pour décembre.
J’allai en juin voir et écouter Norah Jones. Je n’avais pris d’entrées que pour moi car je n’étais pas sûr que le style plairait à Evelyne.
Par contre, pour Katie Melua, je pris deux entrées.
Son tour de décembre fut annulé pour cause de surmenage de l’artiste ; trop de concerts, trop de déplacements. Je reçus l’option de retourner les tickets et de me faire rembourser ou bien de les garder pour une prochaine programmation, ce que je fis.
La reprogrammation fut fixée pour le 9 juin, hier.
Vers 18h30 nous avons quitté notre domicile, arrivée prévue vers 19h05. Les embarras de la circulation nous ont allongé le trajet d’environ 15 minutes. Par contre j’ai eu beaucoup de mal pour trouver un place de parking. Rien dans les environs directs. Finalement après avoir parcouru les avenues et rues environnantes, nous avons trouvé à la rue Roosendael, tout près de la chaussée d’Alsemberg, à peu près à un kilomètre de la salle de spectacle.
Nous avons le temps pour arriver mais nous ne nous arrêterons pas boire un verre, ce serait trop juste.
Nos places ne sont pas tout près, bien que ce soient dans la deuxième catégorie de prix. Comme pour Norah Jones, le plus important est d’entendre l’artiste.
Katie ne nous a pas déçus. Evelyne, qui ne la connaissait pas, a apprécié.
C’était très agréable. Le temps est passé assez vite, d’autant plus qu’il n’y a pas eu d’entracte, ce qui ne me dérange pas du tout. Il y avait pas mal de monde alors qu’elle n’est pas trop connue.
Dans ma collection, j’ai trois CDs de Katie “Call of the search”, “Pictures” et “Piece by piece” je vais écouter “The House” pour voir si j’en ferai l’acquisition.
Il y a plusieurs chansons que j'aime bien, parmi elles : "Call off the search", "Nine million bicycles", "If you were a sailboat", "Belfast", "My afrodisiac is you", ….
Ce petit bout de film pris avec l'iPod, lors de son entrée en scène pour capter l'ambiance, est court mais vu la distance je n'ai pas voulu insister; je n'ai malheureusement pas pensé à prendre l'appareil photo qui aurait donné beaucoup mieux.
Lorsque en mai de l’année passée, ma fille m’a demandé de lui réserver des tickets pour le spectacle de Lady Gaga, j’ai profité pour en prendre deux autres spectacles pour moi, Norah Jones qui passait en juin à Forest National et Katie Melua pour décembre.
J’allai en juin voir et écouter Norah Jones. Je n’avais pris d’entrées que pour moi car je n’étais pas sûr que le style plairait à Evelyne.
Par contre, pour Katie Melua, je pris deux entrées.
Son tour de décembre fut annulé pour cause de surmenage de l’artiste ; trop de concerts, trop de déplacements. Je reçus l’option de retourner les tickets et de me faire rembourser ou bien de les garder pour une prochaine programmation, ce que je fis.
La reprogrammation fut fixée pour le 9 juin, hier.
Vers 18h30 nous avons quitté notre domicile, arrivée prévue vers 19h05. Les embarras de la circulation nous ont allongé le trajet d’environ 15 minutes. Par contre j’ai eu beaucoup de mal pour trouver un place de parking. Rien dans les environs directs. Finalement après avoir parcouru les avenues et rues environnantes, nous avons trouvé à la rue Roosendael, tout près de la chaussée d’Alsemberg, à peu près à un kilomètre de la salle de spectacle.
Nous avons le temps pour arriver mais nous ne nous arrêterons pas boire un verre, ce serait trop juste.
Nos places ne sont pas tout près, bien que ce soient dans la deuxième catégorie de prix. Comme pour Norah Jones, le plus important est d’entendre l’artiste.
Katie ne nous a pas déçus. Evelyne, qui ne la connaissait pas, a apprécié.
C’était très agréable. Le temps est passé assez vite, d’autant plus qu’il n’y a pas eu d’entracte, ce qui ne me dérange pas du tout. Il y avait pas mal de monde alors qu’elle n’est pas trop connue.
Dans ma collection, j’ai trois CDs de Katie “Call of the search”, “Pictures” et “Piece by piece” je vais écouter “The House” pour voir si j’en ferai l’acquisition.
Il y a plusieurs chansons que j'aime bien, parmi elles : "Call off the search", "Nine million bicycles", "If you were a sailboat", "Belfast", "My afrodisiac is you", ….
Ce petit bout de film pris avec l'iPod, lors de son entrée en scène pour capter l'ambiance, est court mais vu la distance je n'ai pas voulu insister; je n'ai malheureusement pas pensé à prendre l'appareil photo qui aurait donné beaucoup mieux.
Monday, 30 May 2011
Zennetocht - à la source de La Senne
J’aurais aimé pouvoir écrire cet article en néerlandais. Hélas, ma connaissance de la lange de Vondel est encore relativement balbutiante comme pour me lancer dans une rédaction de plus de dix lignes.
Nous sommes déjà sortis quelques fois avec le groupe. Il y a un noyau plus ou moins fixe et puis d'autres cyclistes satellites.
La plupart d’expression néerlandophone, l’ambiance est bon enfant. On est là pour profiter de la journée, faire du tourisme sportif et prendre un bon bol d’air.
Des organisateurs, celui que je connais le plus c’est Pol, que nous côtoyons toutes les semaines à l’Aquatadema, complexe thalasso à Halle.
Le tour, d’environ 70 kms, démarrait à Halle pour suivre ou mieux dit flirter avec la Senne et la Sennette tout au long du parcours jusqu’à remonter à la source près de Naast.
Comme nous habitons Tubize, nous avons rejoint le groupe à leur passage, à deux kilomètres de chez nous.
Le démarrage à froid s'est fait sur une montée à la sortie de Tubize, le long du Chemin Vert en direction de Quenast.
Après traverser Rebecq, nous nous dirigeons vers la « Vallée des oiseaux » où nous faisons une halte pour quelques explications sur le sol et la faune. Pour moi ce fut le moment de reprendre aussi un peu le souffle.
Nous avons repris la route vers Soignies pour arriver plus tard à Naast où quelque part dans les champs se trouve la source de la Senne.
Le retour reprend à partir d’ici. D’une part nous allons avoir le vent dans le dos, d’autre part, j’imagine que tout ce que nous avons monté devrait être descente maintenant.
Le soleil s’est bien levé, ou plutôt, les nuages se sont écartés. Il tape. A mon avis, si je n’attrape pas un coup de soleil je prendrai des bonnes couleurs sur la figure et le front, ainsi que les bras.
Nous avons fait l’halte repas à Ecaussinnes que nous avons quitté par le « Tunnel des Amoureux » sorte de tranchée qui longe le Château de la Follie.
Comme je supposais il y a nettement moins de montées maintenant. Nous longeons des sentiers tantôt en terre, tantôt asphaltés, des tronçons de voies cyclables, des RaVels.
A partir de Ronquières nous avons suivi le canal. Au lieu de quitter le groupe au passage par Tubize, nous avons continué jusqu’à Lembeek où il était prévu d’aller boire un verre avec l’autre groupe des 20 km.
Nous avons quitté le groupe, donc à Lembeek et avons repris, Evelyne et moi, le canal dans le sens inverse. De Lembeek à la maison il y a environ 7 km mais qu’avec une soixantaine dans les jambes et la montée jusqu’à chez nous équivalent bien à une dizaine. Le compteur à la fin marquait un peu moins de 66km.
Nous sommes arrivés trempés, mais heureux. Fatigués, lessivés mais satisfaits. C’était une journée formidable : Merci Pol, Yves, et les autres dont je ne connais pas les noms.
Nous sommes déjà sortis quelques fois avec le groupe. Il y a un noyau plus ou moins fixe et puis d'autres cyclistes satellites.
La plupart d’expression néerlandophone, l’ambiance est bon enfant. On est là pour profiter de la journée, faire du tourisme sportif et prendre un bon bol d’air.
Des organisateurs, celui que je connais le plus c’est Pol, que nous côtoyons toutes les semaines à l’Aquatadema, complexe thalasso à Halle.
Le tour, d’environ 70 kms, démarrait à Halle pour suivre ou mieux dit flirter avec la Senne et la Sennette tout au long du parcours jusqu’à remonter à la source près de Naast.
Comme nous habitons Tubize, nous avons rejoint le groupe à leur passage, à deux kilomètres de chez nous.
Le démarrage à froid s'est fait sur une montée à la sortie de Tubize, le long du Chemin Vert en direction de Quenast.
Après traverser Rebecq, nous nous dirigeons vers la « Vallée des oiseaux » où nous faisons une halte pour quelques explications sur le sol et la faune. Pour moi ce fut le moment de reprendre aussi un peu le souffle.
Nous avons repris la route vers Soignies pour arriver plus tard à Naast où quelque part dans les champs se trouve la source de la Senne.
Le retour reprend à partir d’ici. D’une part nous allons avoir le vent dans le dos, d’autre part, j’imagine que tout ce que nous avons monté devrait être descente maintenant.
Le soleil s’est bien levé, ou plutôt, les nuages se sont écartés. Il tape. A mon avis, si je n’attrape pas un coup de soleil je prendrai des bonnes couleurs sur la figure et le front, ainsi que les bras.
Nous avons fait l’halte repas à Ecaussinnes que nous avons quitté par le « Tunnel des Amoureux » sorte de tranchée qui longe le Château de la Follie.
Comme je supposais il y a nettement moins de montées maintenant. Nous longeons des sentiers tantôt en terre, tantôt asphaltés, des tronçons de voies cyclables, des RaVels.
A partir de Ronquières nous avons suivi le canal. Au lieu de quitter le groupe au passage par Tubize, nous avons continué jusqu’à Lembeek où il était prévu d’aller boire un verre avec l’autre groupe des 20 km.
Nous avons quitté le groupe, donc à Lembeek et avons repris, Evelyne et moi, le canal dans le sens inverse. De Lembeek à la maison il y a environ 7 km mais qu’avec une soixantaine dans les jambes et la montée jusqu’à chez nous équivalent bien à une dizaine. Le compteur à la fin marquait un peu moins de 66km.
Nous sommes arrivés trempés, mais heureux. Fatigués, lessivés mais satisfaits. C’était une journée formidable : Merci Pol, Yves, et les autres dont je ne connais pas les noms.
Saturday, 1 January 2011
Première promenade de l’année
Nous avons passé la Saint Silvestre avec des amis à la Baraque Fraiture, dans les Ardennes.
Un groupe de treize personnes dont plus de la moitié nous connaissons depuis des longues années. En gros nous sommes plus ou moins les mêmes qui avions fêté l’année dernière, ou du moins le noyau.
Ce qui est agréable ce que tout en étant ensemble, mis à part les moments forts des préparations des mets et tâches communes, chacun vaque à ce qu’il veut sans aucune obligation de faire quoique ce soit contre son gré.
Ce premier janvier 2011, ceux qui ont voulu aller skier sont partis vers les pistes. Ceux qui ont voulu aller promener sont partis sur les sentiers.
Je fais partie de ces derniers car n’ayant jamais skié, je ne tiens pas à me faire une entorse bêtement pour vouloir essayer un « nouveau » sport que je risque de ne pas pratiquer par après. Donc, je suis du groupe de promeneurs.
Bien qu’ayant pris mes cartes IGN, je leur fais une confiance relative car avec toute cette couche de neige, couvrant tout, mes repères habituelles ne sont pas toujours visibles. De toutes manières nous ne nous éloignons pas trop. C’est pourquoi je catalogue la sortie de promenade et non de randonnée.
Le GPS est plus fiable quoique de temps en temps lorsque nous quittons les aires à découvert et passons à travers d’une forêt, la couche de branches et de neige au dessus de nous rendent difficile la connexion avec les satellites.
En outre, je dois prendre avec des piles de rechange que je mets au chaud, car si habituellement, en temps normal je devrais pouvoir tenir une bonne journée, avec ce froid, les piles ont une durée de vie d’environ deux heures, si on n’est pas prévenant.
Le paysage est magnifique. Pour la facilité de la marche le mieux est de suivre les sentiers laissés par les skieurs de fond car la neige ayant été tassée par leur passage nous permet d’avancer sans difficulté. Dès que nous nous écartons de leur trace, non seulement nous ne voyons pas très bien où nous mettons nos semelles, mais en outre, le plus souvent, nous nous enfonçons jusqu’à presque le genoux.
Mis à part donc le fait que nous devons nous écarter de temps en temps pour laisser passer l’un ou l’autre amateur de glisse, le bol d’air est formidable.
Pour ce qui est de l’organisation des repas, la formule appliquée les années précédentes tient toujours. Chacun y va de ce qu’il sait ou peut faire les autres y prêtant leurs mains pour les tâches de préparation. Le gros des repas est assuré par Joël et Andrea, nous y participons avec l’une ou l’autre préparation comme par exemple la « Bisque de homard » et le « Cremat », Erika nous a-t-elle régalés pour sa part avec un bon couscous.
Le menu de cette année, vu l’expérience de l’année dernière, a été réduit d’un peu de lourdeur.
* Apéritif avec des amuse-gueules light
* Foie Gras sur lit de pain d’épice nappé de chocolat fondant au cognac
* Bisque de homard traditionnelle
* Waterzooi de homard à la Joëlienne
* No dessert
* Raisins de la chance aux douze coups de minuit
* Cremat à la catalane
Le tout accompagné de vins, champagnes, cavas et autres
L’animation principale de la soirée a été le karaoké préparé par Sarah et Jonathan.
Dans mon rôle, choisi par moi-même, de « reporter », je n’ai pu que constater l’adaptation des styles et variations de voix au fur et à mesure que la soirée avançait et que le volume de boisson ingurgitée augmentait.
Par sympathie pour les « artistes » et afin d’éviter un éventuel problème de droits de diffusion je ne publierai aucun des clips pris pendant la séance. Ils resteront en tirage limité et privatif.
Un groupe de treize personnes dont plus de la moitié nous connaissons depuis des longues années. En gros nous sommes plus ou moins les mêmes qui avions fêté l’année dernière, ou du moins le noyau.
Ce qui est agréable ce que tout en étant ensemble, mis à part les moments forts des préparations des mets et tâches communes, chacun vaque à ce qu’il veut sans aucune obligation de faire quoique ce soit contre son gré.
Ce premier janvier 2011, ceux qui ont voulu aller skier sont partis vers les pistes. Ceux qui ont voulu aller promener sont partis sur les sentiers.
Je fais partie de ces derniers car n’ayant jamais skié, je ne tiens pas à me faire une entorse bêtement pour vouloir essayer un « nouveau » sport que je risque de ne pas pratiquer par après. Donc, je suis du groupe de promeneurs.
Bien qu’ayant pris mes cartes IGN, je leur fais une confiance relative car avec toute cette couche de neige, couvrant tout, mes repères habituelles ne sont pas toujours visibles. De toutes manières nous ne nous éloignons pas trop. C’est pourquoi je catalogue la sortie de promenade et non de randonnée.
Le GPS est plus fiable quoique de temps en temps lorsque nous quittons les aires à découvert et passons à travers d’une forêt, la couche de branches et de neige au dessus de nous rendent difficile la connexion avec les satellites.
En outre, je dois prendre avec des piles de rechange que je mets au chaud, car si habituellement, en temps normal je devrais pouvoir tenir une bonne journée, avec ce froid, les piles ont une durée de vie d’environ deux heures, si on n’est pas prévenant.
Le paysage est magnifique. Pour la facilité de la marche le mieux est de suivre les sentiers laissés par les skieurs de fond car la neige ayant été tassée par leur passage nous permet d’avancer sans difficulté. Dès que nous nous écartons de leur trace, non seulement nous ne voyons pas très bien où nous mettons nos semelles, mais en outre, le plus souvent, nous nous enfonçons jusqu’à presque le genoux.
Mis à part donc le fait que nous devons nous écarter de temps en temps pour laisser passer l’un ou l’autre amateur de glisse, le bol d’air est formidable.
Pour ce qui est de l’organisation des repas, la formule appliquée les années précédentes tient toujours. Chacun y va de ce qu’il sait ou peut faire les autres y prêtant leurs mains pour les tâches de préparation. Le gros des repas est assuré par Joël et Andrea, nous y participons avec l’une ou l’autre préparation comme par exemple la « Bisque de homard » et le « Cremat », Erika nous a-t-elle régalés pour sa part avec un bon couscous.
Le menu de cette année, vu l’expérience de l’année dernière, a été réduit d’un peu de lourdeur.
* Apéritif avec des amuse-gueules light
* Foie Gras sur lit de pain d’épice nappé de chocolat fondant au cognac
* Bisque de homard traditionnelle
* Waterzooi de homard à la Joëlienne
* No dessert
* Raisins de la chance aux douze coups de minuit
* Cremat à la catalane
Le tout accompagné de vins, champagnes, cavas et autres
L’animation principale de la soirée a été le karaoké préparé par Sarah et Jonathan.
Dans mon rôle, choisi par moi-même, de « reporter », je n’ai pu que constater l’adaptation des styles et variations de voix au fur et à mesure que la soirée avançait et que le volume de boisson ingurgitée augmentait.
Par sympathie pour les « artistes » et afin d’éviter un éventuel problème de droits de diffusion je ne publierai aucun des clips pris pendant la séance. Ils resteront en tirage limité et privatif.
Nous nous sommes couchés vers trois heures.
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