Thursday, 2 April 2015

Moscow 27.03.2015


Vendredi - 27.03.2015


La journée est lumineuse, ciel dégagé et un soleil régnant en solitaire au dessus de nous.
Il est neuf heures lorsque nous nous dirigeons vers la salle restaurant pour le petit déjeuner qui se trouve dans le bâtiment principal.
La journée, même si claire et dégagée, est fraîche. La température ne dépasse pas les zéro degrés.
Nous sommes seuls dans la salle du restaurant, mais d'autres  clients sont déjà passés par là. Nous nous installons à une table ronde.
Il s'agit d'un buffet qui sans être exagérément achalandé contient de tout ce qu'il faut pour un bon petit déjeuner. le côté liquides : jus, café, thé, …; le côté céréales, le côté fruits, charcuterie, poisson, légumes, yogourts et puis le côté genre English breakfast avec les œufs, saucisses, petites crêpes, etc.

Dès qu'un serveur a pointé le bout de son nez, j'ai dit à Alba de lui annoncer qu'il y avait un commensal de plus à notre table pour le petit déjeuner. Je ne voudrais surtout pas avoir l'air de vouloir resquiller et ne payer que deux pour trois.
Pendant le petit déjeuner, à propos, délicieux nous confirmons plus ou moins le planning qu'Alba nous avait déjà concocté.
En discutant de cela, plutôt que de nous donner rendez-vous tous les jours quelque part et faire des allées et venues pour nous retrouver, nous avons décidé de demander s'il y aurait la possibilité de prendre une chambre pour Alba.
Nous avons de la chance. Il y en a des libres. Même plus, on lui a octroyé celle juste à côté de la notre : la 308.
Alba est ravie, comme ça on peut profiter plus longuement de sa présence et elle pourra goûter au maximum du confort offert par l'établissement.
Une fois qu'elle a pris possession de la chambre, nous avons demande à la réception de nous appeler un taxi, pour nous conduire à la station Metro Université, celle par laquelle nous avons terminé hier avant de prendre le bus.
Une petite dizaine de minutes plus tard le taxi est devant notre bâtiment.
Alba monte à l'avant, Evelyne et moi derrière. C'est en roulant vers la barrière extérieure, que nous mesurons l'immensité, à peu près 26ha, du domaine où nous nous trouvons. Une île de forêt en plein "centre" de Moscou, à quelque 7 km du Kremlin, .tout clôturé et relativement protégé avec un seul point d'entrée.
A quelque 500 mètres ou un kilomètre de l'entrée de notre hôtel, le conducteur du taxi nous indique sur la gauche, dans la forêt, une autre enceinte clôturée et isolée du regard; il s'agit de la Datcha de Staline. Qui est restée figée depuis sa mort. Apparemment on n'ose pas y toucher. Nous on ne voit que le mur de l'enceinte et les cameras de surveillance.
Le chauffeur du taxi entame alors la conversation avec Alba. Je suis réellement épaté, et fier, de voir ou entendre ma fille, discuter avec le monsieur en russe. Elle fait, certes, probablement des fautes mais son débit est normal, je ne vois pas de réelle hésitation ni recherche des mots de manière exagérée, d'ailleurs, à plusieurs reprises le chauffeur la félicite.
Je suis avec ma carte le parcours; non pas par méfiances mais par curiosité, par mon souci de contrôle, ….
Nous arrivons à destination. La course se chiffre à 420 roubles, quelque 7 euros. Alba file un pourboire au taximan.
L'entrée du Metro vue de l'extérieur, est plutôt banale, mais dès qu'on passe l'enregistrement du ticket on a l'impression d'être dans un musée. Je le savais, car je l'avais lu; mais la réalité dépasse l'imagination.
Notre sortie en surface, se fait pas loin de l'entrée de la Place Rouge, à la Place du Manège. Je vais enfin pouvoir voir et fouler cet endroit de renommée mondiale.
Il y a pas mal de personnes dans la rue, mais j'ai l'impression que ce ne sont pas tous des touristes. Le brouhaha est cacophonique sans être dérangeant. Un peu avant la porte d'entrée il y a deux "kioskes" ambulants de souvenirs. On n'y prête même pas attention tellement il est facile de deviner que de par l'emplacement les prix demandés sont certainement sur-calculés. Une dame avec un mégaphone débite ce qui à mes oreilles sonne comme du charabia de propagande. De toutes manières je n'y comprends rien. Peut-être qu'elle donne tout simplement la météo ou les résultats d'un quelconque match de foot de la veille. Je ne le saurai jamais, mais, ne pas le savoir, ne m'empêchera pas non plus de dormir ce soir.
Alba nous explique que à l'entrée il y a un cercle où des touristes à l'instar de la fontaine de Trevi à Rome, des gens tournent le dos au centre du cercle et jettent une pièce en faisant un vœux. Il n'y a pas d'eau, mais la pièce est récupéré dans les secondes qui suivent par l'un ou l'autre nécessiteux.
Le goulot vers la porte d'entrée fait que les personnes allant vers la Place puissent s'assimiler à un fleuve humain. Néanmoins l'espace vital n'est pas violé.
Mon premier pas dans la Place me fait penser que selon la conférence à laquelle nous avons assisté dimanche dernier, si c'est vrai, bon nombre des pavés sont belges. A droite le Musée historique de l'Etat (Государственный Исторический музей) attire mon attention car à l'entrée il y a des personnes déguisées en cosaques et/ou costumes folkloriques.
Sur la gauche, devant la Cathédrale de Kazan il y a une autre personne débitant un discours avec un mégaphone.
En nous avançant vers le centre de la place, sur la droite le Kremlin occupe tout l'espace; sur la gauche c'est le fabuleux édifice du centre commercial du Goum, acronyme en russe de "Magasin principal universel" (Главный Универсальный Магазин, ГУМ).
Devant nous, la Cathédrale Saint Basile se détache du reste par sa polychromie.
Une fois sur la Place Rouge, la densité de la foule se fait plus légère. C'est que la place n'est pas minuscule. A vue d'œil elle doit faire environ un demi kilomètre de longueur pour quelque cent mètres de largeur.
Je ne peux pas m'empêcher de penser à Nathalie et Gilbert Becaud et la mélodie et paroles affluent par enchantement dans mon cerveau : "La place Rouge était vide, devant moi marchait Nathalie. Il avait un joli nom, mon guide Nathalie …."

Comme la plupart de badauds et touristes, nous mitraillons à gauche, droite, devant, derrière, etc. … tantôt avec l'appareil photo tantôt avec le téléphone.
Maintes fois imaginée à la lecture des romans de espionnage tels que ceux de Tom Clancy, ce ne sera plus jamais pareil, maintenant que je l'ai vue de mes propres yeux et peux distinguer l'emplacement des différents bâtiments.

Nous sommes passés à côté de St Basile et descendu vers le pont sur la Moskva, où Boris Nemtsov s'est fait assassiner. Il y a plein de fleurs et des écriteaux. Nous sommes descendus sans traverser la rivière et commencé à contourner le Kremlin tout en longeant le fleuve en marchant sur la Kremlevskaya nab.
Au loin, devant, nous divisons l'église Saint Sauveur, que nous visiterons un autre jour. Maintenant nous nous dirigeons vers les guichets des musées pour le Musée des Armures. Par-dessus les murailles du Kremlin, nous distinguons les coupoles de quelques unes des cathédrales et tours internes au Kremlin.

Au bout de la rue, nous entrons dans les jardins d'Alexandre pour nous diriger vers les guichets. Il y a cohue; plusieurs files. Nous nous ajoutons au bout de celle qui nous semble la plus courte. Après quelques minutes on entend quelqu'un derrière se demander en espagnol s'il était sur la bonne file, ce qui nous a mis la puce à l'oreille et effectivement, nous non plus semblons ne pas être dans la bonne file car apparemment chaque guichet vend des tickets pour différentes destinations. C'est peut-être pas le cas, mais nous ne voulons pas prendre des risques.
Nous changeons donc de file. De toutes manières nous n'avions pas trop avancé.
S'il y a une chose que je déteste, ce sont les malins et resquilleurs qui sans gêne s'incrustent devant et font semblant de rien. Ils ont de la chance que je ne connais pas la langue, autrement j'en aurai lâché des vertes et de pas mûres.
Le temps passe, nous avançons vaille que vaille un pas toutes le dix minute. Entre temps, Evelyne est allée à la toilette, Alba aussi, puis Alba est allée acheter un livre sur la dynastie des Romanov ou des Tsars, je ne sais pas trop bien. Nous sommes à trois personnes du guichet. Avec un peu de chance dans dix minutes un quart d'heure maximum ce sera notre tour. Il est midi et quart, nous aurons fait la file à peu près quarante cinq minutes. C'est sans compter avec la loi de Murphy.
Effectivement. Ça ne bouge plus devant nous. Je demande à Alba d'aller voir ce qui se passe. Apparemment, la guichetière ne vend plus d'entrées. Elle reprendra vers 14:30. WTF !!!! Nous n'hésitons même pas une seconde. Tant pis, nous nous passerons des Armures et son contenu.
Nous ressortons dans le jardin, pour nous diriger à nouveau vers la Place Rouge. Nous passons à côté du monument au soldat inconnu et du Maréchal Georgy Joukov (Георгий Константинович Жуков) à cheval et ré-rentrons par le goulot.
Cette fois-ci nous nous dirigeons vers le Galeries du Goum.
Avec au moins deux niveaux et des passerelles suspendues. Au centre, une énorme fontaine fait office de point de liaison des allées en rayon. Bijouteries, parfumeries, vêtements, cafés, restaurants …. en fait elles m'ont l'air d'être comme les galeries de l'avenue Louise mais en plus grand et plus chic, surtout en ce qui concer
ne l'architecture.
Nous avons goûté à une sorte de limonade de couleur vive. Ce n'est pas mal mais un peu trop sucré à mon palais.
Nous quittons le Goum par le nord et commençons notre itinéraire vers le restaurant où nous allons prendre notre repas de midi.
Joignant l'utile à l'agréable, Alba nous fait passer devant le Théâtre Bolshoï (Большой Театр) que nous avons pris en photo de l'extérieur. On aurait voulu aller voir une pièce mais cela nous aurait pris trop de temps de notre séjour, donc, pour une autre fois.
Toujours en route pour le restaurant, dans la rue Tverskaïa, nous entrons dans une épicerie incroyable, l'épicerie Elisseeff (Елисеевский Магазин), une sorte de supermarché dans un cadre avec une décoration exubérante, dépassant l'imagination : vitraux, lustres en cristal, piliers sculptés, comptoirs en bois poli, grands miroirs, et les produits …. J'aurais bien voulu acheter une peu de vrai caviar pour pouvoir au moins dire que je l'avais goûté; ce sera encore pour une autre fois et ce n'est pas le temps ici, le paramètre qui cloche mais bien le coût, c'est hors prix, cela le vaut peut-être mais ….
La rue en face du magasin Elisseef, nous mène au restaurant géorgien où Alba veut nous amener, le Hachapuri (Хачапури). Il s'agit d'un établissement assez convivial où les clients semblent ne pas venir pour s'attarder, mais juste pour manger et repartir, genre de restaurant près d'une cité administrative. Il y a un va et vient assez régulier. Sur les conseils d'Alba, notre guide Nat-Alba, nous commandons en entrée, la spécialité de la maison, une espèce de pain avec du fromage à l'intérieur. Cela me fait légèrement penser, par le goût, à une tarte al Djote de Nivelles. Ensuite je prends des dolmas. Nous buvons du cidre.


L'après midi ou après repas mène nos pas vers la culture picturale, vers le musée Tretyakov. Décidément, Alba gère. Qui aurait dit qu'un jour je me ferais guider à Moscou par ma propre fille et vraiment je doute qu'un professionnel du tourisme ait pu faire mieux. Elle jongle avec les combinaisons du Metro, connait plein d'endroits, a plein de relations, incontestablement, elle m'épate.

La galerie d'Etat Tretyakov (Государственная Третьяковская Галерея) vaste de 60 salles, contient la partie portant sur le XX siècle du musée fondé par Pavel Tretiakov.
Des tableaux des icônes, des sculptures …
Nous sommes allés directement aux vestiaires et prendre ensuite nos tickets et guide audio.
Connaissant Evelyne, je propose directement que chacun aille à son rythme et qu'on se retrouve à la sortie.

Les premières salles sont un peu ennuyantes car elles ne comportent pour ainsi dire que des portraits, certes, d'une qualité exceptionnelle, mais que des tronches.
A priori c'est interdit de prendre des photos mais plein de monde en prend, pour ne pas dire, tout le monde, alors, je ne vais pas être plus bête que les autres. Je commence aussi à en prendre. Par contre je prends bien soin de m'assurer que le flash est désactivé, ce qui n'est pas le cas de quelques énergumènes qui probablement ne savent même pas comment faire des photos sans.
L'heure avance, les salles aussi. Ma visite quoique superficielle, s'attarde de temps en temps sur l'un ou l'autre tableau, soit par sa composition, soit parce qu'il pourrait me servir d'inspiration, soit parce qu'il porte sur un fait de la culture ou l'histoire de la Russie.
Les dernières salles m'attirent moins bien que la valeur des pièces exposées ne soit pas moins méritante, mais les icônes …. ce n'est pas ma tasse de thé.
Il est presque six heures du soir, je sens que la fermeture se prépare tout doucement les surveillants qui somnolaient aux quatre coins des salles, commencent à sortir de leur léthargie et s'activent, se réveillent.
Tout juste à la fin du parcours, j'entre dans le magasin des souvenirs du musée et décide de m'acheter un des livres "catalogue" de la Galerie.
J'ai bien fait de le faire maintenant car cinq minutes plus tard le magasin baissait les volets. Alba et Evelyne n'ont pas encore franchi la porte. Je suis un peu fatigué de marcher et trouve où m'asseoir. Je feuillette en attendant le livre. Purée, cela doit être l'instinct; je me suis attardé aux pièces qui semblent être les plus importantes, parmi lesquelles le "portrait d'une femme inconnue", "l'apothéose de la guerre", Ivan le Terrible et son fils, la Boyarine, etc …
Dès que Alba et Evelyne se pointent nous rendons les écouteurs, reprenons nos vestes et sortons à l'extérieur. L'air frais nous fait du bien.
C'est peut-être la seule chose pour le moment qui me dérange, cette surchauffe qu'il y a à
l'intérieur des endroits. Le contraste est trop grand. Par moments on ne peut pas éviter, lorsqu'on est à l'intérieur ou dans une zone intermédiaire, de transpirer, puis sans avoir le temps d'adaptation nécessaire on est confrontés au froid extérieur qui refroidit la couche intermédiaire et bonjour pour rétablir l'équilibre thermique adéquat à une sensation agréable. A peine on rentre quelque part, je baisse directement la fermeture éclair de ma veste et enlève le bonnet et si nécessaire même la veste. Et pourtant, je suis en manches courtes en dessous.

Avant d'aller souper dans un restaurant dans la zone du vieux (ancien) Arbat, Alba nous fait faire le tour par le nouveau (moderne) Arbat. Sorte de place de Brouckère avec une continuation de rue neuve ou Ramblas de Barcelone. Magasin à la suite de magasin ou l'on vend de tout.

Avant de venir à Moscou, j'avais eu l'intention de me mettre un peu à l'apprentissage, si pas du russe, au moins au déchiffrage du vocabulaire. Finalement je n'ai pas eu assez de temps ni de stimulation. En fait, pour quatre jours cela demandait un investissement en temps trop élevé. J'ai préféré plutôt me concentrer sur l'organisation de notre futur voyage aux USA pour récupérer Rodrigo.
Malgré tout, cela m'intrigue et j'essaie de déchiffrer des mots, me basant sur ce que j'ai retenu : ce "c" c'est un "s", le "n" c'est un "p", le "p" c'est un "r", le "h" c'est un "n", le "n" en miroir c'est un "i", etc. etc.
Ainsi sur une façade je lis "сувенир.." en oubliant tout des lettres à haute voix cela a plutôt l'air d'être "cybercafé" Alba qui se tord de rire, non, en fait c'est "souvenirs".
Sur ma lancée, un peu plus tard je taquine Alba lorsqu'on passe devant un "Chez Paul" et je dis à Alba : "tu vois, ici ce n'est pas Chez Paul" à ce qu'elle répond, mais oui, tu vois bien, non ?, et ben, si on suit ton raisonnement ici, c'est plutôt "Chez Raúl". Grand éclat de rire ….

Nous arrivons par le vieux Arbat au numéro 38, au restaurant caucasien qu'Alba nous a choisis pour ce soir, le Kebab- MashlykV (Шашлык-машлыкВ) Sans vouloir être péjoratif, gorille à la porte. Je constate que presque partout il y en a un; un portier genre videur. Pour un instant je me dis, j'espère qu'on est assez bien habillés pour pouvoir entrer. En effet, en vacances je suis souvent en jeans, je dirais même que en temps normal aussi, mais bon pas guindé.
A l'entrée je suis tout de suite frappé par la décoration; sur les murs un mélange de pierre et tapis d'orient le tout dans une pénombre qui invite au calme. Il y a un spectacle live, une chanteuse et une joueuse de saxophone qui alternent pour égayer la soirée.
Dans le choix des plats nous commençons par du caviar de saumon puis de l'agneau au grill. Je n'ai pas fait beaucoup de photos car dans la lumière tamisée cela ne donnait pas bien et je n'aime pas trop utiliser le flash.
La nourriture était délicieuse, par contre, cela doit être une coutume, le plat principal a été amené alors qu'on n'avait pas encore termine l'entrée; c'était arrivé aussi tout à l'heure dans le Hachapuri. Mis à part ce détail de synchronisation, la nourriture était délicieuse.
Je n'ai pas pris de dessert.
La prochaine étape de la journée est d'aller au kot d'Alba pour récupérer quelques affaires d'Alba pour son séjour à l'hôtel et en même temps les vieilles valises et tous les vêtements qu'Alba pense ne plus devoir utiliser dans le printemps qui approche. Sur le chemin nous profitons pour acheter de l'eau et du coca pour l'hôtel. Pour ne pas pomper en permanence du minibar.

Comme Alba nous l'avait indiqué, le passage des contrôles à l'Obché a pris à peu près un quart d'heure : photocopie du passeport, acceptation des consignes, etc.
L'intérieur me fait penser un peu à un hôpital, mais c'est correct.
Nous sonnons à la porte et entrons. Les colocataires d'Alba, sont attablés à discuter et boire de la bière. A nouveau j'enlève directement ma veste tellement il fait chaud dans la chambre d'Alba. En fait elle n'a pas accès au thermostat et son seul régulateur est la d'ouvrir la fenêtre avec un angle plus ou moins large et avec une durée de temps plus ou moins longue.
Nous avons un peu ri des quelques anecdotes de la journée puis sommes passés à la préparation des valises.
Pour le retour nous allons prendre un taxi pour ne pas nous trimbaler avec les valises encore une fois dans le Metro.

De retour à l'hôtel, vers dix heures du soir, notre journée n'est pas encore terminée. Alba a pris son lap-top et nous propose de regarder un film à trois comme on fait chez nous en Belgique.
Nous choisissions la version moderne ou nouvelle du film Carrie.
Je nous fais du thé et nous nous installons sur le lit pour regarder le film.
A la fin, Alba va dans sa chambre et nous nous couchons. Rendez vous est pris pour demain neuf heures pour le petit déjeuner.


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