Friday 3 April 2015

Moscow 30.03.2015


Lundi - 30.03.2015

Aujourd'hui, c'est le jour du départ. Alba est triste, nous aussi. On a passé des moments très chouettes ensemble, mais tout a une fin et qui plus est nous le savions . Ce n'est pas comme si on nous avait imposé la séparation par surprise.
C'est cela ma chance, d'être capable de compartimenter et faire la part des choses.
J'ai mal au cœur de partir, mais c'était prévu, donc, je digère mieux que mes dames.
Alors qu'Evelyne dormait encore, j'ai fait le check-in du vol. Cette fois ci je n'aurai pas de papier imprimé, mais seulement la version numérique. Maniaque comme je suis j'ai sauvegardé plusieurs versions du boarding pass. Tout d'abord le courriel reçu de la compagnie, ensuite une sauvegarde sur Dropbox, une autre sur l'application Passbook qui est conçue justement pour cela, mais aussi, j'ai fait des impressions d'écran, que j'ai placé dans le répertoire des photos.
Je m'assure que j'ai assez de batterie. De toutes manières j'ai trois batteries externes de réserve.


Avant de partir pour le restaurant, nous avons terminé de liquider la tâche des bagages. Elles sont prêtes. Je sens la mienne légère. Je suis curieux de savoir combien elle pèsera.
Par contre, au petit déjeuner, je n'ai presque pas su manger tellement je me sens rempli. C'est le pas des années, il y a quelque temps j'aurais déjà oublié ce qu'on avait mangé la veille. J'ai pris néanmoins un peu de saumon, des fruits, du lait battu et un œuf.

Nous retournons à nos chambres pour la dernière fois, quittons le bâtiment 3 en allons au bâtiment principal pour régler le compte. Faut dire qu'ils sont un peu carrés. Comme j'ai tiré pas mal sur ma carte de crédit, afin de me laisser une marge certaine, j'ai proposé qu'Evelyne paie avec la sienne. Pour ce qui nous concerne c'est pareil car tout sort du même compte, mais pour ce qui est des marges d'action, ça change tout.
La réceptionniste a voulu à tout prix que j'utilise ma carte à moi. On ne peut pas être parfait.

Nos avons demandé un taxi qui s'est amené une dizaine de minutes plus tard. Cette fois-ci ce n'est pas un taxi jaune, mais une berline noire. Nous lui demandons de nous conduire à la gare ferroviaire qui fait la liaison avec l'aéroport.
C'est là, qu'une fois dans le train rouge Express-Airport, Alba prend congé de nous. Le cœur serré on s'embrasse et on se dit à bientôt.
De toutes manières, avec les technologies modernes d'aujourd'hui, on n'est jamais trop loin.
Alba part donc vers son kot. Nous notre train nous conduit vers l'aéroport.
A l'allée, comme nous parlions beaucoup avec Alba, je n'avais pas remarqué que la distance était si longue. Cela prend à peu près une cinquantaine de minutes au train pour boucler le parcours.
A l'aéroport, afin de ne pas courir dans tous les sens avec tous les valises, je propose à Evelyne de nous arrêter à un endroit, d'aller à tour de rôle soulager nos vessies et puis qu'un de nous deux aille repérer dans les tableaux d'affichage quels étaient les comptoirs d'enregistrement.
Lorsque c'est notre tour, nous montrons nos passeports ainsi que nos boarding pass électroniques. Tout semble être en ordre si ce n'est que le préposé aux enregistrement semble ignorer que nous avons droit au transport de bagages. la personne fait appel à une de ses responsables qui nous demande si nous avons l'un ou l'autre document indiquant que nous avons le transport de bagages compris.
Je réfléchis un instant et lui indique que je n'ai pas de papier, mais une copie numérisée de la facture que je peux accéder avec ma tablette.
Comme quoi, l'ordre n'est jamais un défaut. En effet, avant de partir, j'ai sauvegardé une copie de tous les documents concernant notre voyage dans des répertoires sur Dropbox, documents que j'ai pris aussi bien soin de les mettre en "favoris" de sorte à pouvoir y avoir accès hors ligne; autrement cela ne servirait à rien si je ne pouvais pas les accéder. Ainsi j'ai les répertoires : visas, vol, logement, loisirs, etc.
Je n'ai qu'à aller au répertoire "vol" et trouver la facture des bagages et la montrer à la dame qui après avoir vérifié les références nous dit que tout est en ordre et pouvons enfin quitter le comptoir avec l'assurance que nos valises vont nous suivre. A propos, ma valise ne pèse que 12 kg et pourtant il y encore des affaires d'Alba dedans.

Notre avion partant dans deux heures, nous avons le temps et le loisir de flâner, mais comme toujours, d'abord , le passage de la sécurité, dont je suis épaté. Le contrôle s'est passé comme sur des roulettes. En moins de dix minutes nous étions du côté embarquement.

En premier lieu nous repérons la porte d'embarquement . Puis nous retournons aux magasins hors taxe car nous voulons acheter quelque chose pour nos amis Andrea et Joël qui nous véhiculent pour l'aéroport
En attendant l'heure d'embarquement, nous faisons des promenades à tour de rôle. J'ai acheté une flasque et des verres à shoots métalliques. Evelyne a fait de même et de quoi boire dans l'avion.
Notre vol est retardé d'une heure au moins. On prend patience. Je lis mon roman et entamons le chocolat du trajet.
L'avion devait partir à 14h55, nous avons embarqué à 15h55.
Il semblerait qu'il y ait moins de passagers qu'à l'aller. Je dirais pas plus d'une trentaine.
Nous atterrissons à Bruxelles vers 18h30
Fin de notre escapade au pays de l'écriture en cyrillique.

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